mardi 3 juillet 2007

Le tango

« Le tango est une pensée triste qui se danse » (Discépolo : "el tango es un pensamiento triste que se baila"). À la base très populaire, le tango se dansait entre jeunes filles à la maison ou entre jeunes hommes au coin d’une rue illuminée par la farolle. Perçue comme une danse de mauvais genre, les jeunes filles se cachaient de leur mère pour apprendre quelques pas. À partir de 1880, la musique accompagne la danse tout en s’inspirant de l’accordéon d’Europe de l’Est (devenu le fameux bandonéon), du violoncelle italien, et de paroles d’amour qui embrasaient les cœurs à la moindre étincelle. Lorsque les jeunes filles sortaient retrouver les jeunes hommes au coin de la rue d’une nuit humide et chaude, la danse se transformait en séduction mystérieuse. Dans les années qui suivirent, le tango conquis tous les cœurs pour ensuite perdre petit à petit de son succès au fil des différentes dictatures et ce, jusqu’au début des années '90. C’est seulement à cette époque que la pratique du tango repris de la vigueur. Aujourd’hui, en plus d’être une attraction touristique, le tango reste une expression sociale qui permet de tisser des liens.


El barrio de la Boca

Le quartier de la Boca est un des quartiers les plus populaires. Habité par des immigrés italiens dans les années 50, il possède encore des traces de cette période à travers par exemple les Cantinas (restaurants italiens très bon marché). Le quartier explose de couleurs, chaque mur, balustrade, fenêtre… est peint de couleurs différentes, ce qui donne au quartier beaucoup de luminosité. On ne peut pas parler du quartier sans parler de l’équipe de foot qui a donné son nom au quartier. La Boca, grand champion au niveau international, a gagné maintes fois la Copa Libertadores (Championnat de foot du continent américain des Ligues nationales) . Aujourd’hui le quartier est devenu très touristique, on y vend des statuettes du Che, des aimants de Mafalda, des peintures de Buenos Aires et on peut même poser avec un tanguero pour une photo pas chère, pas chère!

Aucun commentaire: