tag:blogger.com,1999:blog-42241657030975878802024-02-19T08:37:58.161-08:00Seguir la Estrella del Sur....La Cruz del Sur es una constelación que existe en el hemisferio sur, al igual que esos tantos proyectos solidarios llenos de imaginación y creatividad que iluminan el otro lado del mundo. Nuestra intención es hacerlos visibles en el Norte como elementos de los que podemos inspirarnos siguiendo la "Estrella del Sur"...Marie Closehttp://www.blogger.com/profile/01747587789780083830noreply@blogger.comBlogger24125tag:blogger.com,1999:blog-4224165703097587880.post-27790568416166550412011-08-09T07:40:00.000-07:002012-01-18T02:17:14.166-08:00Seguir la Estrella del Sur en écoute<div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span" style="font-family:georgia;">Retrouvez le trailer en version française et espagnol sur le site du distributeur <a href="http://www.leila-films.com/actu/seguir-estrella-del-sur/">Leïla Films.com</a></span></div><br /><a style="font-weight: bold;" href="http://www.leila-films.com/actu/wp-content/uploads/2011/04/pochette_estrella_4-1.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 296px; height: 296px;" src="http://www.leila-films.com/actu/wp-content/uploads/2011/04/pochette_estrella_4-1.jpg" alt="" border="0" /></a><br /><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><span class="Apple-style-span" style=" ;font-family:georgia;"><span class="Apple-style-span" style=" ;font-size:medium;">Le CD est en vente en ligne au prix de 12€ </span></span></div><div><span class="Apple-style-span" style=" ;font-family:georgia;"><span class="Apple-style-span" style=" ;font-size:medium;">(envoi compris) sur </span><span class="Apple-style-span" style=" ;font-size:medium;"><a href="http://www.leila-films.com/actu/leila-shop/">http://www.leila-films.com/actu/leila-shop/</a></span></span></div>Marie Closehttp://www.blogger.com/profile/01747587789780083830noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4224165703097587880.post-63900143598881433592007-10-24T16:36:00.000-07:002011-07-10T06:26:49.689-07:00Ultima entrevista... fotografica<span style="color: rgb(255, 204, 0);">D'Argentine jusqu'au Mexique, j'ai rencontré des femmes artistes qui transmettent leur outils artistiques a des enfants. Elles m'ont parlé des forces créatives qui les poussent a agir et de l'importance de l'Art pour le développement des enfants. Merci pour ces belles énergies, elles o</span><span style="color: rgb(255, 204, 0);">nt touché mon coeur.<br /><br /><br /></span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhapu3yXPEN0gwZsYqT1FIFvYRaDWgJmEU-bp56IpWh2A348am9CxcVLfyezeVZw6BwxH6iZrNz6zRazkQ0etIkIyUgkDQAHPcLg15DPS7cOHNp_6uSHt8uMdDWaOdrSTJYSvlQN3VgzeU/s1600-h/MexicoDF+%28186%29.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhapu3yXPEN0gwZsYqT1FIFvYRaDWgJmEU-bp56IpWh2A348am9CxcVLfyezeVZw6BwxH6iZrNz6zRazkQ0etIkIyUgkDQAHPcLg15DPS7cOHNp_6uSHt8uMdDWaOdrSTJYSvlQN3VgzeU/s200/MexicoDF+%28186%29.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5185710248523151202" border="0" /></a><span class="Apple-style-span" style="color:#FFCC00;"><br /></span>Magnifique rencontre à MEXICO DF avec <span style="color: rgb(255, 102, 0);">Edith Vaszuez</span>. Son regard photographique intime permet de faire la transition entre ici et là-b<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgHDQUu0IexL_PeTmMQX32EjF3mN-G9opLMWq7lksQHYZWry65iHxzR0kyC3Cc7rQCvJqEsPnBvg7Fixilf0_qdy4bABWHmDMPwaK4gUyisbTV26YD2Clt8YyIlXWDc1K6udw-zGiji6w/s1600-h/MexicoDF+%28104%29.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgHDQUu0IexL_PeTmMQX32EjF3mN-G9opLMWq7lksQHYZWry65iHxzR0kyC3Cc7rQCvJqEsPnBvg7Fixilf0_qdy4bABWHmDMPwaK4gUyisbTV26YD2Clt8YyIlXWDc1K6udw-zGiji6w/s200/MexicoDF+%28104%29.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5185709591393154898" border="0" /></a>as : l'Amérique Latine et l'Europe. Lors d'un long travail sur les migrations <em><span style="color: rgb(255, 102, 0);">Labirinto migratorio</span></em>, Edith a suivi le quotidien de 4 femmes péruvienne, somalienne, philippine et nigerianne vivant en Italie, Torino. Chacune, avec son histoire migratoire singulière, venait tenter une vie meilleure. Chacune venait pour 2 ans, toutes sont restées. Edith a voyagé avec elles en se souvenant, en rêvant, en se projetant dans l'avenir. <span style="color: rgb(255, 102, 0);">Edith est entrée dans le plus intime pour nous révéler la fragilité et la cruauté du système migratoire européen. </span><br /><span style="color: rgb(255, 102, 0);"></span><br /><span>Jusqu'à quand nos politiques seront-elles discriminatoires? </span><span>Pourquoi ai-je le droit de venir en Amerique Latine alors que mes amis-es ici n'ont pas droit au visa pour traverser <em>el</em> <em>Charco</em> (l'Altantique)?</span>Marie Closehttp://www.blogger.com/profile/01747587789780083830noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4224165703097587880.post-47104406968745621212007-10-24T14:23:00.000-07:002011-07-09T11:30:50.105-07:00Guatemala vers quel espoir?Le Guatemala à la mort dans l'âme. Quel changement serait possible?<br /><br />Le pays brille de toutes couleurs vives, affiche des sourires étincelants à chaque rencontre, est parsemé de projets revendicateurs d'un monde meilleur, et pourtant... je suis marquée par des impressions d'un labyrinthe aux milles problèmes entremêlés, démunie à l'idée du futur des citoyens <em>chapines</em> (guatémaltèques).<br /><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;">GÉNOCIDE...</span><br /><br />La dictature s'est transformée en guerre civile puis en <span style="color: rgb(255, 102, 0);">génocide de son peuple indigène entre 1981 et 83</span>. Les autorités voulaient annuler les ethnies mayas et a commis tortures, violes, crimes,... contre son propre peule... <span style="color: rgb(255, 102, 0);">200 000 morts</span>. Dans la petite ville de Rabinal, un cinquième de la population a disparu : 5000 personnes.<br /><br />Il était fréquent que la police débarque dans un village, enferme enfants, jeunes, vieux, femmes, hommes et mettent le feu. leur but? Provoquer la terreur afin que les personnes passent leur énergie à se défendre plutôt qu'à revendiquer leurs droits. Pendant ce temps, les autorités négocient des affaires et s'en mettent plein les poches... corruption criminelle.<br /><br />En <span style="color: rgb(255, 102, 0);">1996, un Accord de Paix</span> signe le début de la tranquilité. Cela dure quelques années. Le peuple se relève péniblement. Mais déjà reviennent les <span style="color: rgb(255, 102, 0);">mêmes mécanismes</span> : les criminels de guerre en liberté utilise la terreur pour garder leur impunité.<br /><br />Depuis 2 ans, la situation est considérée comme sans espoir. La société civile est réduite au silence. Les associations qui dénoncent les mauvais traitements sont menacées de morts. Dans les écoles, les autorités imposent les matières, font oublier le génocide et réduisent la réflexion des jeunes à néant.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi05o_NUyzoQ8HcdTpJ4GLbsYy9Vf7lFP4P8ukKUQEeTH_180265wJWw7CHe7OCWZHdLQB3JnMADd7mAUweEIq5lzEYP7NzbfkdNwm_NObshz8kxBhppgLBLO3D21-B4bCoP41PUCWd7OM/s1600-h/Rabinal+%2879%29.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi05o_NUyzoQ8HcdTpJ4GLbsYy9Vf7lFP4P8ukKUQEeTH_180265wJWw7CHe7OCWZHdLQB3JnMADd7mAUweEIq5lzEYP7NzbfkdNwm_NObshz8kxBhppgLBLO3D21-B4bCoP41PUCWd7OM/s200/Rabinal+%2879%29.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5185711622912685986" border="0" /></a>En me rendant dans une <span style="color: rgb(255, 102, 0);">école </span><span style="color: rgb(255, 102, 0);">secondaire</span>, je tente d'aborder avec les jeunes l'importance de la paix au Guatemala. Ils restent muets. Pourtant, ils travaillent sur une pièce de théâtre sur "la discrimination et le rôle de la paix". On enseigne ce qui arrange les pouvoirs publics et des thèmes restent tabous de génération en génération. Dans ce contexte, les jeunes ne peuvent pas adopter un regard critique pour comprendre leur pays.<br /><br />À Rabinal, petite ville Achi (ethnie maya) au creux des montagnes, au nord-est de Guatemala City, cette semaine est rythmée par les <span style="color: rgb(255, 102, 0);">exhumations, les veillées de prière et les inhumations</span>. Depuis 10 ans, le Guate creuse ses terres pour tenter de retrouver ses morts jetés dans des fosses collectives par les criminels du génocide. Une fois les ossements détectés, ils sont envoyés à la capitale. La procédure judiciaire légale impose de lourdes démarches pour reconnaître que les personnes ont été massacrées par le génocide. <div><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;">PÉDAGOGIE POPULAIRE</span><br /><br />Pour proposer des solutions concrètes à la construction du pays, l'association EPRODEP a créé une école dans la ville de Ciudad Quetzal, une banlieue de la capitale marginalisée et considérée comme très dangereuse. Cette école a la particularité de fonctionner en <span style="color: rgb(255, 102, 0);">pédagogie active et participative, et d'évoluer en fonction des propositions de ses</span><span style="color: rgb(255, 102, 0);"> habitants</span>. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg47oknr-R1lFbCEAChpf6LF4LATzwBwOvVtpzh8JP1hyphenhyphenzptXK4qKo-m-MahsvJeD9MpENynlq0eG0aLi0qE-D7FEwOnQwhYoHdxodupK4axR7bm1a5AYi3XyySS6PXeNhZcE_pXcr6B54/s1600-h/Rabinal+%2834%29.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg47oknr-R1lFbCEAChpf6LF4LATzwBwOvVtpzh8JP1hyphenhyphenzptXK4qKo-m-MahsvJeD9MpENynlq0eG0aLi0qE-D7FEwOnQwhYoHdxodupK4axR7bm1a5AYi3XyySS6PXeNhZcE_pXcr6B54/s200/Rabinal+%2834%29.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5185711614322751362" border="0" /></a>Dans un contexte où de nombreux jeunes de la ville font partie de <em><span style="color: rgb(255, 102, 0);">pandillas</span></em> (groupes qui commenttent des vols, raptes, viols, crimes...), EPRODEP a élaboré un programme de cours avec eux. Pour répondre à leurs difficultés à trouver un travail, des ateliers pratiques d'apprentissage d'un métier sont proposés les après-midis après les cours théoriques du matin: cuisine, menuiserie, médecine naturelle, ...<br /><br />Durant leur cursus, les étudiants sont amenés à réfléchir à la situation politique qui les entoure. <span>À Ciudad Quetzal, des jeunes sont tués chaque jour.</span> L'école a connu la mort de 12 jeunes en 2 ans... EPRODEP pense qu'il s'agit de <span>crimes organisés</span>, au-delà des <em>pandillas</em>. Les pouvoirs publics et la police utilisent aujourd'hui les jeunes pour faire règner la terreur. Ainsi les personnes passent leur énergie à se défendre plutôt qu'à revendiquer leurs droits... le cycle infernal recommence...<br /><br />Chaque jour, les promoteurs des droits, les éducteurs populaires, les défenseurs de justice sociale <span style="color: rgb(255, 102, 0);">risquent leur vie</span> pour tenter de conscientiser des enfants, des jeunes, des femmes, des hommes.<br /></div>Marie Closehttp://www.blogger.com/profile/01747587789780083830noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4224165703097587880.post-41668944798255906942007-10-15T15:43:00.000-07:002011-07-10T06:29:36.209-07:00NICARAGUA, Estelí, ville muraliste et sandinisteÀ 2h de la capitale, Estelí est située au creux des montagnes <em>S</em><em>egovianas</em>.<br /><br />Depuis la Révolution en 1979 où les Sandinistes ont mis fin à une dictature familiale criminelle de plus de 60 ans, Estelí reste <em>la ville 3X hé</em><em>roïque</em> dans la mémoire collective. En effet, elle a pu résister aux 3 tentatives d'invasion des contre-révolutionnaires et s'est défendue des violences dictatoriales.<br /><br />Dans ces années-là, inspiré par les muralistes mexicains, le Nicaragua exprime ses revendications dans des peintures murales très colorées. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfXD2RxBJnT0x2yYv5NVSzOWxw0bTcdvKWlyRkeuJFboQuj4rT5_xO2-0mMCIX3tPv_Hrv_Y-n2A-RC7VTx4QxumEZltzOS0UoVopZRsRqs6j09Wix5028zwT8S_e0-_IzuXrvZ5fE2dw/s1600-h/Estel%C3%AD+%2884%29.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfXD2RxBJnT0x2yYv5NVSzOWxw0bTcdvKWlyRkeuJFboQuj4rT5_xO2-0mMCIX3tPv_Hrv_Y-n2A-RC7VTx4QxumEZltzOS0UoVopZRsRqs6j09Wix5028zwT8S_e0-_IzuXrvZ5fE2dw/s200/Estel%C3%AD+%2884%29.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5185714805483452450" border="0" /></a><br />Depuis lors, Estelí conserve ces traditions. Elle est aujourd'hui reconnue comme ville muraliste.<br /><br />En 1984, l'association <span style="color: rgb(255, 102, 0);">Funarte</span> est née de cet héritage. Aujourd'hui encore elle propose des ateliers de peintures murales à des enfants et des jeunes de quartiers marginaux et à des jeunes adultes dans la prison. <span style="color: rgb(255, 102, 0);">Funarte</span> tend à sensibiliser son public à des thèmes sociétales et lui permet ainsi de réfléchir, de se positionner et de s'exprimer au travers de l'art mural.<br /><br />Dans la prison, tout en peignant Fransisco explique que la peinture l'aide à sortir des murs : <span style="color: rgb(255, 255, 102);"><span style="color: rgb(255, 204, 51);">"</span><em style="color: rgb(255, 204, 51);">Je me reconstruis, je réfléchis à ce que je veux entreprendre lorsque je sortirai et je libère les tensions. La peinture me permet de rent</em></span><span style="color: rgb(255, 255, 102);"><em style="color: rgb(255, 204, 51);">rer dans un</em></span><span style="color: rgb(255, 255, 102);"><em style="color: rgb(255, 204, 51);"> m</em></span><span style="color: rgb(255, 255, 102);"><em style="color: rgb(255, 204, 51);">onde coloré, j'oublie le reste...</em><span style="color: rgb(255, 204, 51);">"<br /> </span></span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgiPPB8E-Dn4NX2FALs-q2q5blPb6k6WAr-4DtXtCHh3dz_ZlQT71V6L4_8rzOgCyAY8wk4-Ue8BQc9RrP4SCjxmB3p6D6T-zACZYM56pWVMqmpn75LwlyYlPF3Lf-_bCtxAAylGVxm2mo/s1600-h/Estel%C3%AD+%2821%29.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgiPPB8E-Dn4NX2FALs-q2q5blPb6k6WAr-4DtXtCHh3dz_ZlQT71V6L4_8rzOgCyAY8wk4-Ue8BQc9RrP4SCjxmB3p6D6T-zACZYM56pWVMqmpn75LwlyYlPF3Lf-_bCtxAAylGVxm2mo/s200/Estel%C3%AD+%2821%29.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5185713203460650978" border="0" /></a><br /><br />Lors d'un atelier peinture de jeunes de 14 à 17 ans, on s'affaire à préparer une exposition pour commémorer la révolution des indigènes il y a plus de 500 ans. En effet, le 12 octobre en Amérique Latine, on fête souvent l'arrivée de Christophe Colomb. Cette date est bien sûr très controversée car elle est aussi la fin des civilisations pré-colombiennes et le début de meurtres sanguinaires. L'Amérique Latine est ce qu'elle est aujourd'hui grâce aux métissages de peuples mais : <em style="color: rgb(255, 204, 51);"><span style="color: rgb(255, 255, 102);">Pourquoi a-t-il fallu faire couler tout ce sang?</span></em><span style="color: rgb(255, 204, 51);"> </span>Cette question est encore d'actualité... Jocelina, 14 ans, peint depuis 6 ans avec <span style="color: rgb(255, 102, 0);">Funarte</span>. Elle confie que la peinture l'amène à <span style="color: rgb(255, 204, 51);">se libérer en exp</span><span style="color: rgb(255, 204, 51);">rimant ce q</span><span style="color: rgb(255, 204, 51);">u'</span><span style="color: rgb(255, 204, 51);">elle se</span><span style="color: rgb(255, 204, 51);">nt à l'intérieur</span>. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNh9T3Njf5oKFpNJTZ_0FJyB2H_OYKFz1wmnDa5TgcOKggnwHbZRnZlmSvo97xVWUJC-gtXLByKwA4MpvaZ-Pd6sJd3jgMFi3bSTMBfhGdbV-x2cW8XbJPyqa4EyVPm0GGA-kht5dvj3g/s1600-h/Estel%C3%AD+%2816%29.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNh9T3Njf5oKFpNJTZ_0FJyB2H_OYKFz1wmnDa5TgcOKggnwHbZRnZlmSvo97xVWUJC-gtXLByKwA4MpvaZ-Pd6sJd3jgMFi3bSTMBfhGdbV-x2cW8XbJPyqa4EyVPm0GGA-kht5dvj3g/s200/Estel%C3%AD+%2816%29.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5185713190575749058" border="0" /></a><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNh9T3Njf5oKFpNJTZ_0FJyB2H_OYKFz1wmnDa5TgcOKggnwHbZRnZlmSvo97xVWUJC-gtXLByKwA4MpvaZ-Pd6sJd3jgMFi3bSTMBfhGdbV-x2cW8XbJPyqa4EyVPm0GGA-kht5dvj3g/s1600-h/Estel%C3%AD+%2816%29.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"></a>En fin d'atelier, comme après chaque interview depuis le début du voyage, je demande aux jeunes de dessiner ou d'écrire sur un petit tableau ce qui serait nécessaire pour un monde plus créatif. Les idées fusent...<br /><br /></div><div><br />Je rencontre ensuite des jeunes du <span style="color: rgb(255, 102, 0);">CICAP,</span> une ONG qui a créé une école secondaire : la <span style="color: rgb(255, 102, 0);">PRE</span>. Celle-ci fonctionne en <span style="color: rgb(255, 102, 0);">pédagogie active et participative avec des p</span><span style="color: rgb(255, 102, 0);">ropositions très créatives pour les jeunes</span> : ateliers de poésie, guitare, théâtre, etc. qui rassemble des jeunes de tout âge. L'école base l'apprentissage sur la<span style="color: rgb(255, 102, 0);"> recherche thématique</span> afin que les différents sujets des cours soient d'abord abordés par les jeunes avant d'être discuté en classe. Chaque année, les jeunes font une recherche appronfondie sur toute l'année comme : le tri des déchets, la drogue, la violence familiale, ou encore l'évolution musicale au Nicaragua ou l'élaboration rythmique du flamenco... <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDME8hZ1jsfjsgcLqfjZZuwB6Ib02hzB8gJHLIMPH1LWz1vQ4JLXIV5_MWf45lPoNuYG2eBAQaWdeNhRnlcQfvC_I1AXqN73uKsSxww7C_UW3m8PD2sx0hOpLYEwgLc59ODOyL6SO1-3A/s1600-h/Estel%C3%AD+%2863%29.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDME8hZ1jsfjsgcLqfjZZuwB6Ib02hzB8gJHLIMPH1LWz1vQ4JLXIV5_MWf45lPoNuYG2eBAQaWdeNhRnlcQfvC_I1AXqN73uKsSxww7C_UW3m8PD2sx0hOpLYEwgLc59ODOyL6SO1-3A/s200/Estel%C3%AD+%2863%29.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5185714801188485138" border="0" /></a></div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDME8hZ1jsfjsgcLqfjZZuwB6Ib02hzB8gJHLIMPH1LWz1vQ4JLXIV5_MWf45lPoNuYG2eBAQaWdeNhRnlcQfvC_I1AXqN73uKsSxww7C_UW3m8PD2sx0hOpLYEwgLc59ODOyL6SO1-3A/s1600-h/Estel%C3%AD+%2863%29.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"></a>Ce projet permet aux<span style="color: rgb(255, 102, 0);"> jeunes de prendre confiance en eux</span>. Car "ce qui importe c'est de leur donner l'impulsion pour qu'ils abordent la vie qu'ils désirent, en sachant qu'ils sont capables de devenir qui ils veulent et de changer ce qui ne leur plait pas" Herman, responsable du CICAP.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZgAkZ8dXQcv2Yzv_vPwvyw_ipK503SSiuf0VuWX6zvLqW4FEY26qHL2p3Qk0h8fWXADd4oNaqOcpHjBjI4pYNHkgTIj3d5gWfooVcmP26PYhX_WfNudeVRVpPnQraB-Bojo6H7YeZ_tE/s1600-h/Estel%C3%AD+%2848%29.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZgAkZ8dXQcv2Yzv_vPwvyw_ipK503SSiuf0VuWX6zvLqW4FEY26qHL2p3Qk0h8fWXADd4oNaqOcpHjBjI4pYNHkgTIj3d5gWfooVcmP26PYhX_WfNudeVRVpPnQraB-Bojo6H7YeZ_tE/s200/Estel%C3%AD+%2848%29.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5185713207755618290" border="0" /></a><br /><br /></div><div>Nous passons ensemble une matinée de réflexion sur le rôle de l'Art dans la <span style="color: rgb(255, 102, 0);">participation citoyenne</span>. En utilisant des outils créatifs et participatifs, les jeunes font des propositions intéressantes. Tandis que certains écrivent un poème pour exprimer leur vision de l'action collective et sociale, d'autres crée un socio-drame (pièce de théâtre) sur la mise en commun des connaissances et compétences. Enfin, un dessin d'autres jeunes illustre l'importance de la liberté d'expression pour mobiliser un public à différentes thématiques sociétales... <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvMi9AGVuZAa2n0hV1dhWTzO14Lm7nnwCd5ozeEYri_bXNMHj6ZgbTl5aQ2_5xfeSV49FSc-bMjH9THVI8bzcTtJvQbuzJYaIPZCBV8EyKUroyH-nMSP7hFhYVlLTGpMnWebHT1WZMKmc/s1600-h/Estel%C3%AD+%2869%29.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvMi9AGVuZAa2n0hV1dhWTzO14Lm7nnwCd5ozeEYri_bXNMHj6ZgbTl5aQ2_5xfeSV49FSc-bMjH9THVI8bzcTtJvQbuzJYaIPZCBV8EyKUroyH-nMSP7hFhYVlLTGpMnWebHT1WZMKmc/s200/Estel%C3%AD+%2869%29.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5185714814073387058" border="0" /></a> </div><div><br /></div><div><br /><span>Je rencontre aussi l'</span><span style="color: rgb(255, 102, 0);">IMC : Institut Mujer y Comunidad</span>, travaille sur l'égalité de genre en proposant des ateliers dans les zones rurales. Pour appuyer ce travail, l'IMC se rend dans différentes communautés pour jouer un <span style="color: rgb(255, 102, 0);">spectacle</span> <span style="color: rgb(255, 102, 0);">théatral interactif</span> sur le thème de <span style="color: rgb(0, 204, 204);">l'eau</span>. Le public réagit, pose des questions, propose des solutions et retourne à ses activités avec une vision plus large de l'importance de <span style="color: rgb(0, 204, 204);">l'or bleu</span> sur notre planète, avec des solutions concrètes pour en prendre soin. Les femmes étant les premières touchées par le manque d'eau, le genre reste bien évidemment un thème transversal.<br /><br /></div><div><br /><span style="color: rgb(255, 102, 0);">SINSLANI</span>, <span style="color: rgb(255, 102, 0);">association de recherche</span> sur des thèmes aussi variés que : l'énergie renouvelable, le tri des déchets, le genre, les découvertes arquéologiques, la transmission orale de traditions<br /><br /></div><div><br /></div><div><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQeObfHw_NGzdUH2SjeGhXkwHZIe0hEpM49zUV6zaJmYuLLlJIfUb-zHb125pWFlYxkdOBe_RHMDN3Kf4C9BFpF1DIezbT4hC1RGqBgDBI1AL5GbaG-1D9h-XuwdF_dQ9FOS7kA1wokLI/s1600-h/Estel%C3%AD+%2873%29.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQeObfHw_NGzdUH2SjeGhXkwHZIe0hEpM49zUV6zaJmYuLLlJIfUb-zHb125pWFlYxkdOBe_RHMDN3Kf4C9BFpF1DIezbT4hC1RGqBgDBI1AL5GbaG-1D9h-XuwdF_dQ9FOS7kA1wokLI/s200/Estel%C3%AD+%2873%29.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5185714796893517826" border="0" /></a><span style="color: rgb(255, 102, 0);">Flor de María</span>, travaille dans une association qui désire transmettre <span style="color: rgb(255, 102, 0);">l'amour pour la lecture aux enfants de 3 à 6 ans.</span> En effet, un enfant qui découvre la littérature enfantine dès le plus jeune âge, développe bien sûr le goût et la passion pour la lecture, mais est aussi amené à inventer ce qu'on lui lit. L'imagination nous permet ensuite de nous projeter, de rêver, de créer et de réaliser ce que nous imaginons!!<br /><span style="color: rgb(255, 102, 0);">Rêvez-vous?</span></div>Marie Closehttp://www.blogger.com/profile/01747587789780083830noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4224165703097587880.post-55929474454255613992007-10-04T18:59:00.000-07:002011-07-09T12:03:52.986-07:00Costa Rica à l'effervescence : des mouvements sociaux très créatifs émergent pour dire NO au TLC!<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_SBKonG87CaV5FQblI6pRFBlqMyo6YusXjCoj4G9YiCEHIGbFWFYb9XfxcT8HHolqFxNYx7BCAGcH5GebJoYyk3B5d9Gpq0-d9thHuD7EXkug_Tc3sFu_kELI9vwS0Iusy5uymf3bV0Q/s1600-h/DSC_0082.resized.JPG" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_SBKonG87CaV5FQblI6pRFBlqMyo6YusXjCoj4G9YiCEHIGbFWFYb9XfxcT8HHolqFxNYx7BCAGcH5GebJoYyk3B5d9Gpq0-d9thHuD7EXkug_Tc3sFu_kELI9vwS0Iusy5uymf3bV0Q/s320/DSC_0082.resized.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117697894676283714" border="0" /></a>Certains l'appellent le <span style="font-weight: bold;">T</span>raité de <span style="font-weight: bold;">L</span>ibre <span style="font-weight: bold;">C</span>ommerce avec les Etats-Unis, d'autres le nomme <span style="font-weight: bold;">T</span>rahison de <span style="font-weight: bold;">L</span>a <span style="font-weight: bold;">C</span>onstitution ou encore <span style="font-weight: bold;">T</span>raité de <span style="font-weight: bold;">L</span>ibre <span style="font-weight: bold;">C</span>orruption. Les premiers sont ceux qui invitent les <span style="font-weight: bold;">consommateurs</span> à aller voter au Référendum du prochain dimanche 7 octobre 2007 en faveur du TLC pour favoriser la <span style="font-weight: bold;">concurr</span><span style="font-weight: bold;">ence</span> entre les entreprises du monde entier. Tandis que les autres s'adressent aux <span style="font-weight: bold;">citoyens</span> pour leur faire prendre conscience que leur voix importe dimanche prochain car, disent-ils, <span style="font-style: italic;">nous sommes tous acteurs-trices responsables du ch</span><span style="font-style: italic;">angement de la société</span>. Ces derniers, en défaveur du TLC (le mouvement du NO!) interpellent les pouvoirs publics et l'actuel Costa Rica en affichant la <span style="font-weight: bold;">solidarité</span> comme valeur centenaire dans le pays.<br /><br />Depuis 2-3 ans, les Etats-Unis s'attèlent à faire signer ce Traité de Libre Commerce à l'ensemble des pays<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEje-qy9B05OKvZt3PS13FpQTGe2esCKrwsNIotesq9ERKpFYPALCPKw1Y4JOqW6F9aeLiVbpoHfVeIm4VXUnIgdjgpY-mfLJ4sOEPl-zIL-Dumh96_knDDrrVIASEXflQH4Q4jVxq-pTp4/s1600-h/DSC_0052.JPG" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEje-qy9B05OKvZt3PS13FpQTGe2esCKrwsNIotesq9ERKpFYPALCPKw1Y4JOqW6F9aeLiVbpoHfVeIm4VXUnIgdjgpY-mfLJ4sOEPl-zIL-Dumh96_knDDrrVIASEXflQH4Q4jVxq-pTp4/s320/DSC_0052.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117697894676283730" border="0" /></a> d'<span style="font-weight: bold;">Amérique Centrale et République </span><span style="font-weight: bold;">Dominicaine</span>. Tous l'ont <span style="font-weight: bold;">déjà signé sans convoquer leur peuple</span>, parfois même du jour au lendemain sans laisser la possibilité à ses habitants de s'en informer. Au Guatemala et à El Salvador, on l'appelle d'ailleurs le "<span style="font-style: italic;">madrugón</span>" (petit matin). Et bien qu'il y ait eu des manifestations, les contextes de répression très violents ont calmé l'ardeur des mouvements d'opposition en y laissant des morts. Pourtant cette signature a entraîné des conséquences désastreuses et la situation de chaque pays a radicalement changé. Les citoyens des pays ayant approuvé le TLC sans accord du peuple, encouragent les <span style="font-style: italic;">Tic@s</span> (les Costaricien-es) à ne surtout pas signer le pacte! Aujourd'hui, le Mexique et El salvador désire renégocier leur traité car les pays se <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdd2CA3zCyZxHqXlFtjYR78USSPv5JF3_ahQq472Xx1qN7Ro_3zlgW3MiJ4mXCBMLrnCPLwP_MhVcu8sXjMD_u5hq8b58ZbpbKIbADVLXnvZfri4YxnSQ14Kty7Wu7tI9D9ZgsOvp5Bio/s1600-h/DSC_0187.JPG" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdd2CA3zCyZxHqXlFtjYR78USSPv5JF3_ahQq472Xx1qN7Ro_3zlgW3MiJ4mXCBMLrnCPLwP_MhVcu8sXjMD_u5hq8b58ZbpbKIbADVLXnvZfri4YxnSQ14Kty7Wu7tI9D9ZgsOvp5Bio/s320/DSC_0187.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117697903266218370" border="0" /></a>retrouvent dans des situations économiques critiques.Mais au Costa Rica, le président de la République Oscar Arias (Prix Nobel de la Paix!) n'a eu d'autres choix que de proposer un <span style="font-weight: bold;">Référendum</span> en voyant augmenter les mouvements de contestation au TLC qu'il voulait signer.<br /><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(255, 102, 0);"><span style="font-size:180%;"><br /><br /><span style="font-size:85%;">Mais qu'est-ce que le TLC?</span></span></span></span><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(255, 102, 0);"><br /></span></span><br />Il s'agit d'un Traité signé entre plusieurs pays qui institutionalise les échanges commerciaux quels qu'ils soient. Cela veut dire qu'en acceptant le traité, le pays entre dans un système commercial du "tout est permis". L'objectif du TLC est de libéraliser les biens et services publiques (santé, éducation, télécommunications...) afin qu'ils circulent sans barrière entre les pays d'Amérique (et donc sans impôts aux frontières).<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgItnSax8OjZNoPUpj84n52m-cyFYg4iG_fQ9WmTYnuOA2I-gPrMdO7lwTd-o6t_M6lkDKCZ5GaHb23tCqygTRbnqZ6YtZlEAD-KykYO2k1v9YLcJlApAEVdG5_9nqpp6BOJvgjlVoVJE/s1600-h/DSC_0228.JPG" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgItnSax8OjZNoPUpj84n52m-cyFYg4iG_fQ9WmTYnuOA2I-gPrMdO7lwTd-o6t_M6lkDKCZ5GaHb23tCqygTRbnqZ6YtZlEAD-KykYO2k1v9YLcJlApAEVdG5_9nqpp6BOJvgjlVoVJE/s200/DSC_0228.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117699200346341810" border="0" /></a><br /><br /><br />L'histoire de Costa Rica se démarque des autres pays de la région. Les <span style="font-style: italic;">Tic@s</span> (comme ils se nomment) ont un long passé de revendication de leurs droits et d'acquis sociaux. La <span style="font-weight: bold;">sécurité sociale costaricaine est excellente</span> : soin de santé et éducation publique presque gratuits et universels; pension pour tous les anciens travailleurs; élèctricité, eau et télécommunications comme services publics. L'eau est potable dans 90% du pays et le téléphone ne coûte presque rien. Mêmes les villages les plus perdus possèdent toujours un téĺéphone public et contrairement aux autres pays d'Amérique Latine, les appels de GSM sont très bon marché. Ici, Movistar ou Telefónica (compagnies de téléphone espagnoles) ne s'en mettent pas encore plein les poches!<br /><br /><br />Le mouvement du SI au TLC promet l'augmentation de l'emploi et joue sur le fait que le Costa Rica, différent de ses voisins car plus éduqué, sera plus solide et pourra être compétitif sur le marché international afin de se "moderniser". Ce mouvement appelle au nationalisme. Le mouvement du NO aussi invite aux sentiments patriotiques et promeut le rassemblement des citoyens afin de faire front à la vente de leur pays aux États-Unis.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfQe_2MRY8FdgvX-t54ZJ46SN2skMQCq_n7qY4na0omopdttgxnZJwVnIxZS4eaxUBqecflOdFDUzOhltZT-AFSvG8Z5h9qztM0y2o4DGSNQX1TC-ihrsb2dlkNP0G1LEB8YPszs4SrnA/s1600-h/DSC_0282.resized.JPG" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfQe_2MRY8FdgvX-t54ZJ46SN2skMQCq_n7qY4na0omopdttgxnZJwVnIxZS4eaxUBqecflOdFDUzOhltZT-AFSvG8Z5h9qztM0y2o4DGSNQX1TC-ihrsb2dlkNP0G1LEB8YPszs4SrnA/s200/DSC_0282.resized.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117699191756407202" border="0" /></a><br />Cependant, que le TLC passe ou pas, des échanges commerciaux internationaux existent déjà et continueront d'exister. Le mouvement du NO ne réclame pas une société socialiste sinon un maintien des services publics et solidaires en place. En effet, le TLC, en plus d'anéantir ces acquis sociaux, aura des <span style="font-weight: bold;">répercussions environnementales, sociales, culturelles et économiques</span> inchangeables par la suite.<br /><br />Au niveau textil, Costa Rica n'a pas de poids face aux marchés chinois. L'agriculture ne pourra pas faire concurrence aux multinationales (principalement étasuniennes) qui reçoivent des subsides. Le marché des télécommunications, le plus important marché dans le monde entier, sera vite réapproprié par des entreprises privées. Les ressources naturelles locales (or, eau, gaz, forêt...) seront rachetées et l'environnement pollué et délaissé. Le tourisme, première entrée financière du pays, se transformera en produit de pure consommation et englobera définitivement les petits projets de tourisme solidaire et durable.<br /><br />En somme, ce TLC-là n'est pas juste, profitera principalement aux riches et creusera le fossé entre les riches et les pauvres.<br /><br /><br /><span style="font-size:180%;"><span style="color: rgb(255, 102, 0);">Manif' en fête!</span></span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhO-Lw9KwaGmVKJjxu8eEk-wM_PBtOCFfvIg8VkFX2DIFlqEGOfjqAFLkFHmn2x0eatDKJf1QpckAHbBezanv4bKOEN_ojEdAwL5Sl148N6vdKQ-gz7s_c_0L-4SPxxZwEOhoQkGGfoS_Q/s1600-h/DSC_0204.JPG" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhO-Lw9KwaGmVKJjxu8eEk-wM_PBtOCFfvIg8VkFX2DIFlqEGOfjqAFLkFHmn2x0eatDKJf1QpckAHbBezanv4bKOEN_ojEdAwL5Sl148N6vdKQ-gz7s_c_0L-4SPxxZwEOhoQkGGfoS_Q/s200/DSC_0204.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117699187461439890" border="0" /></a><br /><br />Dimanche dernier<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjId-Xy1Oi46giVXB2LgkSq-UmSR3j8czPJ3W6k9SxVKRasWTcFo54Wufo2dcGiBsgqZszPALJN9jgIQ_Yl8OOLMUOPwlgNduLGb3smPNArI58oyMWj66QVMGOgQ53F0B5XXSJAEoz4C08/s1600-h/DSC_0124.JPG" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjId-Xy1Oi46giVXB2LgkSq-UmSR3j8czPJ3W6k9SxVKRasWTcFo54Wufo2dcGiBsgqZszPALJN9jgIQ_Yl8OOLMUOPwlgNduLGb3smPNArI58oyMWj66QVMGOgQ53F0B5XXSJAEoz4C08/s320/DSC_0124.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117697898971251058" border="0" /></a>, le 30 septembre, une grande manifestation du mouvement du NO a rassemblé environ<br />100 000 personnes. Cet événement historique symbolise la <span style="font-weight: bold;">lutte pacifique d'une société civile très créative pour exprimer ses opinions</span>. La marche, ponctuée de 3 scènes où se donnaient discours et concerts, amenait une ambiance festive, joyeuse et bon enfant. Malheureusement, la presse nationale, en faveur du SI, relaye très peu ces faits en boycotant toutes les activités du NO. Elle est par contre bien utilisée pour la propagande en faveur du TLC.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3ImHhGqXzgBgXGJG4E4QhfR1dnVPXM-SlA-lg6zk1HB-M8GWd8Dw8OQpZn8NLMX2N70y2TxJut5B7aNhaOU_EK_I2i1bF48KeonXP-ssxpEgm6_-dsBESEOdYin3aZIb0t4KJANisXW4/s1600-h/DSC_0030.JPG" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3ImHhGqXzgBgXGJG4E4QhfR1dnVPXM-SlA-lg6zk1HB-M8GWd8Dw8OQpZn8NLMX2N70y2TxJut5B7aNhaOU_EK_I2i1bF48KeonXP-ssxpEgm6_-dsBESEOdYin3aZIb0t4KJANisXW4/s200/DSC_0030.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117699208936276434" border="0" /></a><br />La veille, des goupes de jeunes artistes et citoyens se réunissaient de manière spontanée pour créer leurs matériels de revendication pour la manif' : masques, marionnettes, t-shirts, déguisements, performances théâtrales, danse... En effet, depuis 4 ans, Costa Rica est plongé dans le débat. Des <span style="font-weight: bold;">mouvements sociaux</span> sont nés de cette réflexion et proposent des outils très créatifs : documentaire, clip vidéo, spot publicitaire, photo, piece de théâtre, peinture murale... Dans ce contexte d'urgence, les citoyens se mobilisent de manière positive pour sensibiliser au vote pour ou contre le TLC de dimanche prochain.<br /><br /><br /><span style="color: rgb(255, 102, 0);font-size:180%;">Référendum-dum-dum</span><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8J4rWDyJ3BPdKBJ3cUyzb_MgTdYm32t8_Veu6UeVZq9hJ4CSn-Z-qiNqgYIqMNNfgS1Y1doWdinhSsjT1dwB4gEUqYBLpC7C9kcV5DIWJatHzQpNEX44oWWvLVXa4W-6Xh6OL8RbOWUs/s1600-h/DSC_0113.JPG" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8J4rWDyJ3BPdKBJ3cUyzb_MgTdYm32t8_Veu6UeVZq9hJ4CSn-Z-qiNqgYIqMNNfgS1Y1doWdinhSsjT1dwB4gEUqYBLpC7C9kcV5DIWJatHzQpNEX44oWWvLVXa4W-6Xh6OL8RbOWUs/s320/DSC_0113.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117697898971251042" border="0" /></a>C'est le suspens... Alors que lundi dernier un sondage mettait le SI et le NO à égalité, il montrait aujourd'hui le NO gagnant. Fine stratégie pour rameuter des voix pour le SI?...<br /><br />Des<span style="font-weight: bold;"> observateurs internationaux</span> sont invités pour assurer le bon déroulement de la journée et le respect dans le comptage des voix.<br /><span style="color: rgb(255, 102, 0);font-size:180%;"><br /><br /><br /><br /><br /><br />Quel développement?</span><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuSuP4k0zjoZgoLjzwsgALYtQ362KDDyJuMpeMRfbzg3OQFiV6PXZ7zM1XJ1Ogx-PqLdn5DomSRbQ-O3IAE0jxcfXrg38I6DWNjON733X-UloBsnA4QvjquR8NmCNpXmrrx48ED1iSCT8/s1600-h/DSC_0154.JPG" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuSuP4k0zjoZgoLjzwsgALYtQ362KDDyJuMpeMRfbzg3OQFiV6PXZ7zM1XJ1Ogx-PqLdn5DomSRbQ-O3IAE0jxcfXrg38I6DWNjON733X-UloBsnA4QvjquR8NmCNpXmrrx48ED1iSCT8/s200/DSC_0154.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117699204641309122" border="0" /></a><br />Tout se résume en une question idéologique : Quel développement désirons-nous pour le pays? Un développement économique favorisant la consommation et les échanges commerciaux tout en sacrifiant les conditions de vie du peuple? Ou un développement qui tente de conserver les acquis sociaux et solidaires qui existent encore? Et vous, quel développement vivez-vous?<br /><br />Jusqu'où les logiques et stratégies économiques pousseront aux injustices humaines? Aux urnes citoyens!<br /><span style="color: rgb(255, 102, 0);"><br /></span>Marie Closehttp://www.blogger.com/profile/01747587789780083830noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4224165703097587880.post-77518235524897097212007-10-04T15:49:00.000-07:002008-03-04T14:59:13.882-08:00Influences musicales à Limón... CALYPSO<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLxEM_J9BT88624jMj4kul6nb82fMhY8UDL0lCOqC-o14kbo-F4s_RF3FSu_QK4ercUUyJ8pDXc_REXegreRbR4sjQ4Yr-5431hkg5gmjMhwY6PhPvxUAluM2uAYEgSdPSJSG5DwvnYOs/s1600-h/DSC_0134.resized.rotated.rotated.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLxEM_J9BT88624jMj4kul6nb82fMhY8UDL0lCOqC-o14kbo-F4s_RF3FSu_QK4ercUUyJ8pDXc_REXegreRbR4sjQ4Yr-5431hkg5gmjMhwY6PhPvxUAluM2uAYEgSdPSJSG5DwvnYOs/s320/DSC_0134.resized.rotated.rotated.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117664969456992562" border="0" /></a><br />Limón est au Costa Rica ce que Colón est à Panamá. Toutes deux sur la côte Caraïbe, elles ont accueilli des milliers de migrants afro-jamaïquains, chinois, espagnols, irlandais, italiens, anglais, venus partager le territoire des colons espagnols et indigènes. Si à Panamá c'est la construction du Canal qui a attiré de nombreuses personnes, à Limón c'est la construction du chemin de fer (1870). Dans les 2 villes, de grandes entreprises bananières puis cacaotières se sont installées. Elles ont instauré avec elles un capitalisme ravageur, imposant des conditions de travail drastiques et ce, contrairement au reste du pays d'économie plus paysanne. Dans chacune des deux villes, on retrouve des influences afro-caribéennes dans les habitudes culinaires, la langue, la musique et le développement socio-culturel en général.<br /><br />Le profil bilingue, protestant, cosmopolite et le fait d'avoir hérité de cultures très diverses fait de Limón un espace où se concentre un mélange d'idées et de coutumes qui se développent jusqu'à nos jours.<br /><br />La population afro-caribéenne a amené avec elle le... <span style="font-style: italic;">Calypso</span>. Le nom exotique de cette musique résonne aux mêmes rythmes que sa mélodie. Type de chansons populaires d'origine antillaise qui se développent durant la période coloniale, le <span style="font-style: italic;">Calypso</span> dénonce les injustices, transmet des habitudes de vie et informe sur l'histoire social du peuple afro-caribéen. Le calypso limeño a la particularité d'être très festif!<br />Les chanteurs les plus connus sont Walter Ferguson (un des plus vieux, 80 ans), Cantoamerica ou encore Luis Angel Casto (qui mélange calypso limonense avec d'autres styles).<br /><br />Pour plus d'info sur le Calypso, lire :"<span style="font-style: italic;">Ritmo, Canción e Identidad : historia sociocultural del calypso limonense</span>" de manuel Monestel Ramirez.Marie Closehttp://www.blogger.com/profile/01747587789780083830noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4224165703097587880.post-70842840497591559612007-09-17T14:42:00.000-07:002008-04-08T08:53:56.832-07:00Entre deux eaux!Panamá, territoire stratégique. Ce petit pays peuplé de 3 millions d'habitants, relie l'Amérique du Sud à l'Amérique Centrale mais pas seulement! Il est aussi la porte d'entrée pour traverser notre planète d'est en ouest. En effet, <span style="color: rgb(255, 102, 0);">le Canal de Panamá</span> permet de naviguer de l'Océan Pacifique a l'Altlantique, sans passer par la Terre de Feu : magie!<br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjv9YCO169wkcFePZ_8VqvL2RMSYpg-BmgzalerJafe1zlfyOs2h2SbDhpZe64fqg_24TLGjJBYAUgkB5i-ZIN4sF7WTGOG5G0_95z9v_CsJfVOP5mU7qrtSc3DuFvjoLywShEyy7I0tys/s1600-h/DSC_0271.JPG"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjv9YCO169wkcFePZ_8VqvL2RMSYpg-BmgzalerJafe1zlfyOs2h2SbDhpZe64fqg_24TLGjJBYAUgkB5i-ZIN4sF7WTGOG5G0_95z9v_CsJfVOP5mU7qrtSc3DuFvjoLywShEyy7I0tys/s320/DSC_0271.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117337439545966850" border="0" /></a><br /></div>Oui, cette « magie » s'est attirée des personnes du monde entier qui sont venues prêtés mains fortes pour collaborer à la construction de ce monstre entre 1907 et 1914. La population panaméenne, métissée de personnes d'origine indigène, espagnole, africaine, arabe, chinoise, indienne, juive..., explose de couleurs culturelles. Aujourd'hui, ce lieu de transition et d'attraction économique continue d'aspirer les intérêts de capitaux.<br /><br /><span style="color: rgb(255, 102, 0);">Panamá, pays d'Amérique</span>. Mais quelle Amérique? La monnaie est le dollar. Panama est passée d'une colonisation espagnole formelle à une autre tacite : étasunienne. Le Canal, appartenant aux États-Unis, génère des flux économiques énormes auxquels le propre pays n'a pas accès. En 1989, sous prétexte de sauver le pays d'une dictature sauvage menée par Norriega depuis 1984, les États-Unis d'Amérique envahissent le pays (Ça ne vous rappelle rien?). Ce même Norriega, quelques années auparavant, avait été formé par son Grand Frère et faisait partie de la CIA (les mauvaises langues affirment qu'il a été entrainé en même temps que Ben Laden)...<br /><br />Depuis lors, la majeure partie des secteurs publics ont été privatisés. Aujourd'hui, 70% des citoyens panaméens bénéficient d'un service public : <span style="color: rgb(255, 102, 0);">l'eau potable,</span> accessible dans un grand nombre de villes. Même une <span style="font-style: italic;">gringa</span> comme moi ne risque pas la tourista! Malheureusement, Colón, ville au bord du Canal peuplée majoritairement par des Noirs, n'y a pas accès. Cette ville possède pourtant une zone de libre-échange où transite chaque jour des milliers de dollars.<br /><br />Malheureusement, le peuple panaméen ne s'est jamais beaucoup senti concerné par son destin. Depuis toujours manipulé, il a peu conscience de son pouvoir d'action pour changer sa société. Il existe peu d'espace de participation pour exprimer son vécu, son opinion, sa volonté de changer les choses. Ici règne le : « Laisser faire, laisser passer! » Nombreux des citoyens ont comme modèle la culture Fast-Food. Les États-Unis sont perçu comme des sauveurs. <span style="color: rgb(255, 102, 0);">L'individualisme</span> est vécu comme une mode. Dans ce Paradis Fiscal, plutôt que de consommer les papayes juteuses, les ananas savoureux ou les cocos aux goûts de soleil, on préfère acheter des pommes et des raisins made in California.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheOQHRZB07Zw6IQN2CkFlzDJozme51ahn0izAJZZC0ZoGTjezNCXn2w32Fl_SRWsaB511qgPbKnGtZvuTx8Yd2XYOMTaurAf9H5Zo4aBcA6lVArXfDALpeIR1spcGXVLxCn0dyxahsMH4/s1600-h/DSC_0305.JPG"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheOQHRZB07Zw6IQN2CkFlzDJozme51ahn0izAJZZC0ZoGTjezNCXn2w32Fl_SRWsaB511qgPbKnGtZvuTx8Yd2XYOMTaurAf9H5Zo4aBcA6lVArXfDALpeIR1spcGXVLxCn0dyxahsMH4/s320/DSC_0305.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117337439545966834" border="0" /></a>Un Référendum vient d'être approuvé par les citoyens pour <span style="color: rgb(255, 102, 0);">agrandir le Canal</span> afin de générer encore plus de flux de capitaux. <span style="font-style: italic;">Cela génèrera de l'emploi</span>, dit-on. Oui, durant 5-6 ans. Mais après? Panama est dans une phase d'hyper-développement : la capitale construit partout des édifices d'une soixantaine d'étages. Le trafic insupportable transforme la ville de Panama en autoroute géante. jusqu'à quand Panama, en recherche d'identité, restera-t-il entre deux eaux?Marie Closehttp://www.blogger.com/profile/01747587789780083830noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4224165703097587880.post-16169508779307429252007-09-17T14:38:00.000-07:002008-04-08T08:59:16.059-07:00Encuentros en Panama City<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxP0Q60eaOFlX0ptWucjnKkH-knjlgyjLYQ1xduWjNygjz7ATZ-ESOyRq8J8voXrr3sZG1uGy3jjYPd9KHs0ux3DPZmB5UOuouhXnh0s-QGOYUFhz1NXyu9Y2QzuROv3wt7E2_1Y3V34I/s1600-h/DSC_0087.JPG"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxP0Q60eaOFlX0ptWucjnKkH-knjlgyjLYQ1xduWjNygjz7ATZ-ESOyRq8J8voXrr3sZG1uGy3jjYPd9KHs0ux3DPZmB5UOuouhXnh0s-QGOYUFhz1NXyu9Y2QzuROv3wt7E2_1Y3V34I/s320/DSC_0087.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117333947737555106" border="0" /></a>Tuve la suerte de ser acogida por el CEAAL y el CEASPA. Me apoyaron bastante facilitándome los contactos y la logística.<br /><br />El <span style="color: rgb(255, 102, 0);">CEAAL</span> (CONSEJO DE EDUCACIÓN DE ADULTOS DE AMÉRICA LATINA) es una red de organizaciones no gubernamentales con presencia en 21 países de América Latina y El Caribe, que desde la corriente de la educación popular trabaja a favor de la transformación democrática de las sociedades, la conquista de la paz y los derechos humanos. La sede, que cambia cada 4 años, está ahora en Panamá. Hace 3 años, conocí la sede previa que estaba en la ciudad de Mexico. <a href="http://www.ceaal.org/">http://www.ceaal.org/</a><br /><br />El <span style="color: rgb(255, 102, 0);">CEASPA</span> (Centro de Estudios y Acción Social Panameño) es una organización civil fundada en el año de 1977 que orienta su acción hacia las/os pobres y excluidos de Panamá y la región; en la justicia social y la participación de las personas en la construcción de una sociedad mejor. Labora intensamente a través de dos vertientes, la investigación - acción y la educación popular. Los 3 ejes del CEASPA son :- Impulsar y apoyar propuestas nacionales que aporten equidad al crecimiento económico, participación a la democracia y sostenibilidad ambiental al desarrollo.- Colaborar en el esfuerzo de organización, participación y gestión ciudadana, priorizando los sectores marginados y excluidos en favor de la mejora de su calidad de vida.- Apoyar la formación de una moderna ciudadanía, dotada de una democrática, de responsabilidad ciudadana y de capacidad de acción para transformar positivamente la realidad.<a href="http://www.ceaspa.org.pa/">http://www.ceaspa.org.pa/</a><br /><br /><span style="color: rgb(255, 102, 0);">ALMANAQUE AZUL</span> es una pagina web creada por jóvenes panameños convencidos que es importante actuar para conservar el medio ambiente de nuestro planeta. <span style="color: rgb(255, 102, 0);">ALMANAQUE AZUL</span> es una guía para fomentar el turismo sostenible en las playas y costas de Panamá. Explican que las playas son y deben seguir siendo de uso público y que el turismo debe beneficiar antes de todo a las comunidades locales. La guía existirá en el futuro como un libro impreso que se puede llevar encima y consultar en cualquier lugar. Los jóvenes crearon la página para proponer un espacio de participación ciudadana porque, dicen, <span style="font-style: italic;">es lo que falta en Panama</span>. La gente local participa mucho escribiendo sus historias y consejos. ¿Ganas de playa en Panamá? Adelante pero comportate como un-a turista responsable : <a href="http://www.almanaqueazul.org/">http://www.almanaqueazul.org/</a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijr6hgTCwYNWPZK9eTFQAWSMWo9tHyl6jWqh4SztCY9TPtmSgpHyUO1RWwO0xGeaxfX_xMH-buDrpzO5aLDb-yylK-Kfpx2m-oL_tKEUfFWEpSRlm3bF8_zciiNO9xBX5dE7NAjGC4uSQ/s1600-h/DSC_0219.JPG"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijr6hgTCwYNWPZK9eTFQAWSMWo9tHyl6jWqh4SztCY9TPtmSgpHyUO1RWwO0xGeaxfX_xMH-buDrpzO5aLDb-yylK-Kfpx2m-oL_tKEUfFWEpSRlm3bF8_zciiNO9xBX5dE7NAjGC4uSQ/s320/DSC_0219.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117333952032522434" border="0" /></a><br /><br /><br /><span style="color: rgb(255, 102, 0);font-size:130%;" >Dans la Province de Veraguas, près de Santiago...</span><br /><br />Le <span style="color: rgb(255, 102, 0);">CEPAS</span> est une ONG de la province de Veraguas, dans l'intérieur du pays, où j'ai eu la chance de me rendre en accompagnant Dilcia qui rendait visite à sa famille comme chaque w-end. Dilcia travaille pour le CEASPA à Panama City tandis que ses filles María (18ans) et Estefania (10ans) vivent à la campagne. Pour payer leurs études, Dilcia n'a d'autres choix que de venir travailler à la ville...<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiORjlQIXO4lA8xV95ofNyJPKaYpnPhE32IT2n7Un-Un_Xit6XcsWO1CgnBevxaK0nqHzrnQlUWpT2mBo6p0qB2FVUKM9-uz4WkQT5YKCSMsDwdcDfly8ni7kba3abVRdmRV-4a5Fj3jmA/s1600-h/DSC_0047.JPG"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiORjlQIXO4lA8xV95ofNyJPKaYpnPhE32IT2n7Un-Un_Xit6XcsWO1CgnBevxaK0nqHzrnQlUWpT2mBo6p0qB2FVUKM9-uz4WkQT5YKCSMsDwdcDfly8ni7kba3abVRdmRV-4a5Fj3jmA/s320/DSC_0047.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117333952032522450" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi08oxpByECCnDIkhDM-NAdRelsWV_i7VpYJKWiw-S2QLwTLBvG9TQ-5JcAJe5gXkG_f5h9TarytCQS9LdsVfL5abDEczInBMMR0HYBwQhZTO0olTb-nn9LUmEs2u5PFaZGVWTw1BODUoQ/s1600-h/DSC_0130.JPG"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi08oxpByECCnDIkhDM-NAdRelsWV_i7VpYJKWiw-S2QLwTLBvG9TQ-5JcAJe5gXkG_f5h9TarytCQS9LdsVfL5abDEczInBMMR0HYBwQhZTO0olTb-nn9LUmEs2u5PFaZGVWTw1BODUoQ/s320/DSC_0130.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117333952032522418" border="0" /></a><br />Le CEPAS, en plus de <span style="color: rgb(255, 102, 0);">sensibiliser des communautés indigènes</span> à leurs droits, à la santé et à l'amélioration de la production agricole; réalise des <span style="color: rgb(255, 102, 0);">émissions radiophoniques éducatives</span>. Les thèmes abordés touchent le quotidien des communautés, comme par exemple : "Comment les politiques néo-libérales affectent les femmes rurales?", ou "Pourquoi l'eau est-elle un bien commun de l'humanité?", ou encore "La communauté est-elle responsable de son propre développement?"<br />La rencontre avec <span style="color: rgb(255, 102, 0);">Mélissa</span>, animatrice radio, a été étonnante dans la mesure où celle-ci est le fruit de la sensibilisation du CEPAS. Il y a une dizaine d'année, Mélissa travaillait dur dans sa communauté. Violentée par son mari, elle a pris conscience de son pouvoir d'agir sur sa vie et sur son auto-estime, grâce aux ateliers de sensibilisation du CEPAS. Aujourd'hui Mélissa rempli pleinement son rôle au sein de l'ONG et pense que le développement d'une société solidaire commence par l'amour de soi.<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5mVGNtp_-UJT_T_HldjFiLRL07xbZzqjtq0U7UTXHV88fFhvIEtTGZGeaC4qJqDRJGFkjXNYflbu0vlNk6C68S6fX5TWAeFdzq8uST5X8fC61yu9ERlJWoylhpAVwh6cCMgNtk-pNKfQ/s1600-h/DSC_0026.JPG"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5mVGNtp_-UJT_T_HldjFiLRL07xbZzqjtq0U7UTXHV88fFhvIEtTGZGeaC4qJqDRJGFkjXNYflbu0vlNk6C68S6fX5TWAeFdzq8uST5X8fC61yu9ERlJWoylhpAVwh6cCMgNtk-pNKfQ/s320/DSC_0026.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117333956327489762" border="0" /></a>Marie Closehttp://www.blogger.com/profile/01747587789780083830noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4224165703097587880.post-84990815997996976532007-09-17T14:32:00.000-07:002008-04-08T09:07:15.416-07:00Colón, province afro-panaméenne<div style="text-align: justify;">Le contexte de Colón est très particulier. Ville construite en même temps que le Canal, habitée par les personnes venues d'ailleurs pour prêter mains fortes, cette ville est aujourd'hui principalement peuplée d'Afro-caribéens <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4CnVciAkzssUB9VseQX_0tcMsE8L3UhBWs9WpiWt_XoaLb7Utyy2QhLASCwbayQe6rPPp0aYNU2R_Em9-PW9v5ejSJ8yWhatxdz9zJI8MsmqyKM8tDpqU1TmHBREXQP6IwyDrq1jUrSA/s1600-h/DSC_0146.JPG"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4CnVciAkzssUB9VseQX_0tcMsE8L3UhBWs9WpiWt_XoaLb7Utyy2QhLASCwbayQe6rPPp0aYNU2R_Em9-PW9v5ejSJ8yWhatxdz9zJI8MsmqyKM8tDpqU1TmHBREXQP6IwyDrq1jUrSA/s320/DSC_0146.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117327870358831202" border="0" /></a>(Jamaïque, République Dominicaine) et de Chinois. Très pauvre, Colón à la mauvaise réputation d'être fréquentée par des délinquants.<br /></div><br />Comme toujours dans les endroits marginaux, la créativité est très présente car vitale pour trouver des solutions dans n'importe quelle situation.<br /><br /><span style="color: rgb(255, 102, 0);">UTEACO</span> (Unión de Teatro popular Colonense) est une association crée par Anselmo et Dagoberto, respectivement d'origine africaine et chinoise, qui promeut le théâtre populaire comme moyen d'expression pour évacuer les tensions et de sensibilisation. Ils travaillent avec des jeunes (18-25 ans) qui donnent de leur temps pour créer une pièce de théâtre afin de <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipK-cus9wshvVpLJcUnx_sOr9X_5O2L_zR2HqU0Fia0E4isl9iq7FZow-atoMzaobryCqN7-mPK7QxdKDNJ7mgzUz_vBgaBkbcCxUqfTYMue0Ooi88W2YK5i5mRNaaisv9ZfI3vvSg-bQ/s1600-h/DSC_0014.JPG"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipK-cus9wshvVpLJcUnx_sOr9X_5O2L_zR2HqU0Fia0E4isl9iq7FZow-atoMzaobryCqN7-mPK7QxdKDNJ7mgzUz_vBgaBkbcCxUqfTYMue0Ooi88W2YK5i5mRNaaisv9ZfI3vvSg-bQ/s320/DSC_0014.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117328497424056434" border="0" /></a>sensibiliser les habitants de la ville. Un autre projet : <span style="font-style: italic;">Alegria de la calle</span> invite les enfants et leurs parents à de petites animations de théâtre dans la rue, animée par des jeunes volontaires. Ceux-ci suivent des journées de réflexion avec UTEACO afin de prendre conscience de valeurs citoyennes.<br /><br /><span style="color: rgb(255, 102, 0);">MUCEC</span>, association de femmes créée il y a 20 ans, propose des ateliers d'artisanats du pays : couture, broderie, montage floraux, danse congo (afro-panaméenne); ainsi que des cours d'informatique.Tout en apprenant les traditions et l'art panaméen, les femmes réalisent des oeuvrent qu'elles vendent ensuite sur les marchés. <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdVXDgIS1lPbZ-Hftiw7QXnUY2aFypWbefkrsxi_3rwS8Ftbr5c1zjDxUoMAEQqj5PaG5y1NenA0awzAH5IX0SaQ3hvJ7l2Xfk0XiPUr9U4c6TKdx8GanzAqmjsm4z92k5_JYw_-3p2Ko/s1600-h/DSC_0036.JPG"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdVXDgIS1lPbZ-Hftiw7QXnUY2aFypWbefkrsxi_3rwS8Ftbr5c1zjDxUoMAEQqj5PaG5y1NenA0awzAH5IX0SaQ3hvJ7l2Xfk0XiPUr9U4c6TKdx8GanzAqmjsm4z92k5_JYw_-3p2Ko/s320/DSC_0036.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117327866063863858" border="0" /></a>Leurs témoignages sont étonnants, ils montrent à quel point MUCEC accompagne ces femmes dans leur développement personnel et vers un mieux-être familial en abordant fréquemment des thèmes en lien avec l'éducation, la santé, la sexualité... qui mènent bien sûr au final à un mieux-être sociétal!<br /><br />À une heure environ de Colón, au creux de vallées luxuriantes de végétation se trouve six <span style="color: rgb(255, 102, 0);">Communautés de Colón</span>. Ses habitants, en majeure partie de descendances africaines, ont réalisé avec le soutien de l'ONG d'éducation populaire le <span style="color: rgb(255, 102, 0);">CEASPA</span>, des peintures murales sur des <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPIP9V4DVGNnxtOu_hat4Nsf1S5tQgjB6UF9QcGuy4tJg-T8VgpjAivnQKtFz3HxIlHVU3PNkMtM0gE-vKHhD4-7pruCZFl29Q3d2pfYSWgAIaJRMV6rNKrQBI4LYDxDuNTciZHsXxGXU/s1600-h/DSC_0073.JPG"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPIP9V4DVGNnxtOu_hat4Nsf1S5tQgjB6UF9QcGuy4tJg-T8VgpjAivnQKtFz3HxIlHVU3PNkMtM0gE-vKHhD4-7pruCZFl29Q3d2pfYSWgAIaJRMV6rNKrQBI4LYDxDuNTciZHsXxGXU/s320/DSC_0073.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117327866063863890" border="0" /></a>thèmes liés au respect de l'environnement. Le milieu qui les entoure est en effet propice à la réflexion puisqu'ils vivent entre d'une part le Parc naturel San Lorenzo (présence de centaines d'oiseaux différents) où passent de nombreux touristes, et d'autres part des champs remplis de mines anti-personnels, cadavres laissés par les États-Unis il y a quelques années.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1Ck8zfPjoq275nYmxez6CW8NnAxnYQLntJd3xv4Or0Ex7LDKYee1LRrkNiushRKmQbLk-h5hcf16wqS6UTh8ILQAxLhWzsIivEWDmWPzIXNZ_CcIKh7qV7wOEWYhDtV75FtRovI9OvFQ/s1600-h/DSC_0042.JPG"> </a><br /><br />Après s'être formé à l'art de la peinture et avoir réfléchi à la préservation de leur paradis <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKZOkn7M_hMNXRNruj1PXEyWH49QHLwJpaNReky54556VIZJwycd5vpR_orqCrZMrKWrMkgzb7ngsidUtZA5B7AhCtz1ItK9dw7kIxTezDawPp0NAptgjwhyph2JyYYvh-ZnlP12P2T8M/s1600-h/DSC_0119.JPG"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKZOkn7M_hMNXRNruj1PXEyWH49QHLwJpaNReky54556VIZJwycd5vpR_orqCrZMrKWrMkgzb7ngsidUtZA5B7AhCtz1ItK9dw7kIxTezDawPp0NAptgjwhyph2JyYYvh-ZnlP12P2T8M/s320/DSC_0119.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117330408684503170" border="0" /></a>naturel et au tourisme durable et solidaire, une vingtaine de jeunes des 6 communautés proposent des ateliers de peinture dans les écoles. Ils amorcent ainsi une réflexion sur l'écologie en impliquant enfants, professeurs, parents et pouvoirs publics. Pour de nombreux d'entre-eux (aussi bien les promoteurs que leurs publics), la peinture a été un élément déclencheur vers une prise de conscience. Cet art est devenu une passion qui a ouvert la porte de la créativité qui se trouve en chacun d'entre nous. Les 6 communautés sont aujourd'hui sensibles et impliquées dans l'avenir de la région.<br /><br />L'une d'elle, <span style="color: rgb(255, 102, 0);">la Communauté d'Achiote</span>, a construit des sentiers touristiques et certains se sont formés comme guide pour un tourisme durable et solidaire. Le 26 et 27 octobre 2007, cette communauté organisera un Festival de sensibilisation à l'environnement pour les enfants et leurs parents<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1Ck8zfPjoq275nYmxez6CW8NnAxnYQLntJd3xv4Or0Ex7LDKYee1LRrkNiushRKmQbLk-h5hcf16wqS6UTh8ILQAxLhWzsIivEWDmWPzIXNZ_CcIKh7qV7wOEWYhDtV75FtRovI9OvFQ/s1600-h/DSC_0042.JPG"> <img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1Ck8zfPjoq275nYmxez6CW8NnAxnYQLntJd3xv4Or0Ex7LDKYee1LRrkNiushRKmQbLk-h5hcf16wqS6UTh8ILQAxLhWzsIivEWDmWPzIXNZ_CcIKh7qV7wOEWYhDtV75FtRovI9OvFQ/s320/DSC_0042.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117330417274437778" border="0" /></a>, profitant aussi de cet événement pour vendre leurs artisanats.Marie Closehttp://www.blogger.com/profile/01747587789780083830noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4224165703097587880.post-4701701140263767962007-09-17T13:34:00.000-07:002011-07-10T06:25:21.433-07:00Ecuador, Quito, le retour!Lorsque j'ai quitté Quito il y a 7 ans, c'était en période de dollarisation. Les Équatoriens vivaient une crise économique, entre le Sucre (monnaie locale) et le Dollar. La violence régnait forcément dans les rues. Aujourd'hui, ils se nomment les Gringo's latinos! L'Équateur a été racheté. Les prix ont férocement augmenté. Les injustices sont encore plus écœurantes. Les clivages entre pauvres et riches sont d'autant plus marqués.<br /><br />Pourtant, Quito a l'air moins déstructuré qu'il y a 7 ans. Mais comme souvent, le Maire en place, pour s'attirer des voix, dépense l'argent des citoyens dans l'immobilier, la restauration, l'apparence. Cette fois, il est plus agréable de se balader dans la ville, impression que la délinquance a diminué. Effet d'optique?<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPCmZn6WjdOG3dfn1FxM2MEC5I5684XDNh88AjlmR93xleUjTD3_O_1vFgePt2Yi9ycpsXhDJC5CNinjzZcCHrjaBBCdJBbn_NgHQtJgzA_XBFExL9WcQKR1V-1b-dg4MONvkpoUYlrIs/s1600-h/DSC_0185.JPG" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPCmZn6WjdOG3dfn1FxM2MEC5I5684XDNh88AjlmR93xleUjTD3_O_1vFgePt2Yi9ycpsXhDJC5CNinjzZcCHrjaBBCdJBbn_NgHQtJgzA_XBFExL9WcQKR1V-1b-dg4MONvkpoUYlrIs/s320/DSC_0185.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117325512421785602" border="0" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEix8Y5fAsJ9oCUZIKMEcrHEo9BSx_TLdQ7-GY_GM0dVEa38eqKTSzrzotfAB1aIAcR2ui28BBI_oMsWp5LRjMs1p7cxJ2ZfjlovOrYG49tzP27lH_W6Sn3xTwvgBsBXPZjwVsB616H3_oI/s1600-h/DSC_0234.JPG" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEix8Y5fAsJ9oCUZIKMEcrHEo9BSx_TLdQ7-GY_GM0dVEa38eqKTSzrzotfAB1aIAcR2ui28BBI_oMsWp5LRjMs1p7cxJ2ZfjlovOrYG49tzP27lH_W6Sn3xTwvgBsBXPZjwVsB616H3_oI/s320/DSC_0234.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117325512421785618" border="0" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiooDcwu-03-T44G7Xcx9Fb_iL6u6e7411A3_SuUOs0qfRy9FbVoQSwfqqNhZrjOqgLDfBCDLH_4OVZnOt3vPnsuzQTpIqoBxwnmlyfoHghwDDj8PrbjPK4skpPuHrB5ELtaJtBpZ2ZVog/s1600-h/DSC_0179.JPG" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiooDcwu-03-T44G7Xcx9Fb_iL6u6e7411A3_SuUOs0qfRy9FbVoQSwfqqNhZrjOqgLDfBCDLH_4OVZnOt3vPnsuzQTpIqoBxwnmlyfoHghwDDj8PrbjPK4skpPuHrB5ELtaJtBpZ2ZVog/s320/DSC_0179.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5117325508126818290" border="0" /></a><br />Je me suis mise en quête de l'ONG qui m'avait accueillie dans le cadre d'un chantier avec Quinoa (<a href="http://www.quinoa.be/">http://ww</a><a href="http://www.quinoa.be/">w.quinoa.be/</a>) : el <span style="color: rgb(255, 102, 0);">Proyecto </span><span style="color: rgb(255, 102, 0);">Salesiano</span>. L'ONG soutient des enfants travailleurs dans leur quotidien et fait le lien entre famille, école et la rue. Aujourd'hui, les éducateurs expliquent que les enfants se projettent plus qu'il y a 7 ans. Grâce à des activités créatives comme le théâtre et le cirque, le Projet Salésien réfléchi avec eux sur l'importance de se connaître soi-même pour définir ses projets de vie et mettre ainsi toute sa volonté pour réaliser ses rêves. El Proyecto Salésiano, composé de 6 éducateurs et de centaines d'enfants des rues, promeut l'éducation comme la clé du changement.Marie Closehttp://www.blogger.com/profile/01747587789780083830noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4224165703097587880.post-31932141941160683882007-09-04T19:27:00.000-07:002008-04-08T09:18:25.237-07:00Riobamba : entre musique, radio et communautésLe <span style="color: rgb(255, 102, 0);">CEAS</span> (<em>Centro d</em><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpP7Wtb6AGkVW1OSRSha_kMFl9-QeG6n6LWUNv2ZMjBOXL90b6CZGk7QBLP3CpK14Uzv5ZzkTm0sKebRBcYqwnFgVlQ3CuHnS_yODSP1hGa3sNOG5Bcb95AGVzdjrdlqy5dhsZmuTqLN4/s1600-h/DSC_0340.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpP7Wtb6AGkVW1OSRSha_kMFl9-QeG6n6LWUNv2ZMjBOXL90b6CZGk7QBLP3CpK14Uzv5ZzkTm0sKebRBcYqwnFgVlQ3CuHnS_yODSP1hGa3sNOG5Bcb95AGVzdjrdlqy5dhsZmuTqLN4/s200/DSC_0340.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5116110483353616322" border="0" /></a><em>e </em><em>Estudio</em><em>s y de Acción Social),</em> ONG de sensibilisation à la reforestation, à l'hygiène et à la santé, valorise aussi les échan<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAiOPENCpiBNpGWh2FXrom85cdEwsxGnKXlvpaCvv01LCQWS57XcduB99eQVWwi7q1SSLf0nyo3dbS3_6Hnu3Hfhn5XTt7HeukXa4qH3-LuC18sWb0La9sJ-kp0wjfDZAIU2QZb1pJ114/s1600-h/DSC_0081.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAiOPENCpiBNpGWh2FXrom85cdEwsxGnKXlvpaCvv01LCQWS57XcduB99eQVWwi7q1SSLf0nyo3dbS3_6Hnu3Hfhn5XTt7HeukXa4qH3-LuC18sWb0La9sJ-kp0wjfDZAIU2QZb1pJ114/s200/DSC_0081.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5116111140483612626" border="0" /></a>ges interculturels entre des communautés indigènes et des jeunes européens. Avec les communautés, le CEAS utilise des méthodes participatives pour une prise de conscience sur l'importance de la reforestation. Leur splendide vivier forestier est unique dans la région. Depuis 17 ans, le CEAS travaille avec l'ONG QUINOA de Bruxelles pour organiser des échanges. <span style="font-size:85%;">Pour plus d'info en francais : </span><div><a href="http://www.quinoa.be/article.php3?id_article=19"><span style="font-size:85%;">http://www.quinoa.be/article.php3?id_article=19</span></a></div><br />Le CEAS m'a réservé un accueil chaleureux et a facilité les contacts avec d'autres associations. Dans le cadre de <em><span style="color: rgb(255, 102, 0);">Estrella del Sur</span></em>, en plus du manuel pédagogique à destination des professeurs d'español, nous réaliserons un <span style="color: rgb(255, 102, 0);">reportage radiofonique</span> que QUINOA (ou d'autres institutions) pourra utiliser pour donner l'envie à des jeunes de participer à de tels projets. Afin qu'ils en retiennent des expériences de participation <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBJ8a5MMaBVpkmtM-kmZqimYCFUhOMhMo7fSYL35IO088TyjEKl__O7Ibj42TCIY18Nx9rljjsejFl-a8P36KRysjj_WmK-f0uH9uFqEAf3c_2N12oGjLkujusUUMAlgvDd0Ntp3uClkM/s1600-h/DSC_0308.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBJ8a5MMaBVpkmtM-kmZqimYCFUhOMhMo7fSYL35IO088TyjEKl__O7Ibj42TCIY18Nx9rljjsejFl-a8P36KRysjj_WmK-f0uH9uFqEAf3c_2N12oGjLkujusUUMAlgvDd0Ntp3uClkM/s200/DSC_0308.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5116110461878779826" border="0" /></a>citoyenne en Amérique Latine où des gens de la base s'organisent pour changer leur réalité sociale, nous réaliserons ce documentaire sonore plein de couleurs, d'ambiances et d'accents différents, tout en donnant la parole aux personnes que nous rencontrons au fil du voyage.<br /><br />La radio <em><span style="color: rgb(255, 102, 0);">Voz del pueblo de Guamote</span></em> et <em><span style="color: rgb(255, 102, 0);">Radiofónica</span></em>, toutes deux bilingues (quechua et espagnol), déploient leurs ondes sur 100km à la ronde. L'audit est principalement composé d'indigènes qui vivent dans les montagnes. L'une comme l'autre propose des émissions éducative : santé, droits (enfants, femmes), environnemen<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEdcX3vFLA5k5DpsFx6eNijSZQqKt63ol5kYQe_0Rbf4z5czpDb4ShPw9Owtzt2FBGPQgNRVxUz2a8pJ9kj-nC90rlSlGOxLpo3DIla8D99kTA72aV-U2gYUwtKkMyGIHWqtdpKwzRNEQ/s1600-h/DSC_0265.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEdcX3vFLA5k5DpsFx6eNijSZQqKt63ol5kYQe_0Rbf4z5czpDb4ShPw9Owtzt2FBGPQgNRVxUz2a8pJ9kj-nC90rlSlGOxLpo3DIla8D99kTA72aV-U2gYUwtKkMyGIHWqtdpKwzRNEQ/s200/DSC_0265.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5116110406044204962" border="0" /></a>t, création de micro-entreprises, ... et donnent des conseils en terme d'agriculture. La <em><span style="color: rgb(255, 102, 0);">Radiofónica</span></em> s'appelle aussi ERPE (<em>Escuelas Radiofonicas populares del Ecuador</em>) car elle se définit comme une radio participative car, en plus d'être animée par des indigènes qui parlent directement de leur quotidien, elle forme des personnes aux moyens de communication et à la culture organique afin d'améliorer la production agricole.<br /><br />Enfin, la cerise sur le gâteau : une rencontre festive du groupe de musique andin <span style="color: rgb(255, 102, 0);"><em>Suyana</em></span> (en quechua : <em>Esperanza </em>en espagnol), composé de 6 jeunes hommes entre 17 et 27 ans. Ils chantent leur désir d'agir pour un monde plus solidaire. Ils expliquent que nous pouvons tous réaliser nos rêves. Le leur : participer à des festivals de musique andine en Bolivie, en Colombie ou au Pérou.<br />A vous de rêver!<br /><span style="color: rgb(255, 102, 0);"></span>Marie Closehttp://www.blogger.com/profile/01747587789780083830noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4224165703097587880.post-35921146118939687072007-09-04T18:51:00.000-07:002008-04-08T09:27:29.592-07:00De l'humanitaire au populaire, un cocktel étonnant!<span style="font-size:100%;"><span style="color: rgb(255, 102, 0);">CEPRODA Minga</span> (<em>Centre de Promoción y Desarollo Andino</em>) est une ONG d'aide humanitaire de Piura, au nord du Pérou. Dans la région, le phénomène du <em>Niño </em>frappe régulièrement. Il inonde et dévastent villes et communautés qui se retrouvent sans toit. Rosa Rivero nous explique qu'auparavant</span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGgm5_vCebp5JoAr8M9jDKRbNW0X0puqf6VoSTQiEbbcLOkEYnicXuRlPWXnni1bNqYh69lVP19ds8rYi0vZWkQGFNRG0fwRNQHfn2E8mR_iStjqt_ASr2c7OUuGfxq4PLivRokmgV6uU/s1600-h/Piura+%289%29.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGgm5_vCebp5JoAr8M9jDKRbNW0X0puqf6VoSTQiEbbcLOkEYnicXuRlPWXnni1bNqYh69lVP19ds8rYi0vZWkQGFNRG0fwRNQHfn2E8mR_iStjqt_ASr2c7OUuGfxq4PLivRokmgV6uU/s200/Piura+%289%29.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5108676389312609826" border="0" /></a><span style="font-size:100%;">, el <em>Niño</em> revenait à intervalle régulier. Depuis quelques années, les changements climatiques provoquent des répercussions dramatiques, entre-autre le retour du <em>Niño</em> de plus en plus fréquent. </span><br /><br /><span style="font-size:100%;">L'ONG se destine a prévenir des catastrophes. En effet, elle cherche avec les communautés, des solutions d'urgence que celles-ci pourront utiliser lorsque <em>el Niño</em> se profile. Grâce a des <span style="color: rgb(255, 102, 0);">méthodes d'éducation populaire</span> <span style="font-size:78%;">(pour une meilleure compréhension de ce terme : </span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%83%C2%89ducation_populaire"><span style="font-size:78%;">http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ducation_populaire</span></a>... <span style="font-size:78%;">bien qu'il manque une dimension politique dans cette définition. Voir aussi http://cidcspes.free.fr/p441.html)</span> , CEPRODA Minga propose aux communautés des jeux de rôles, des mises en situation et autres outils participatifs pour réfléchir ensemble, et trouver des solutions concrètes, adaptées à leur quotidien. </span><br /><span style="font-size:100%;"></span><br /><span style="font-size:100%;">Nous avons été étonné par ces <span style="color: rgb(255, 102, 0);">méthodes préventives qui mêlent aide humanitaire et éducation populaire.</span> Souvent, les aides interviennent malheureusement après le cauchemar, alors qu'en soutenant les personnes en situation de risque comme le fait cette ONG, un grand nombre de vie est épargné. </span><span style="font-size:100%;">Une question persiste : Jusqu'à quand continuera-t-on à nommer ces catastrophes comme étant "naturelles"?</span><br /><a href="http://www.piurarural.org/instituciones/ceproda.htm"><span style="font-size:85%;">http://www.piurarural.org/instituciones/ceproda.htm</span></a>Marie Closehttp://www.blogger.com/profile/01747587789780083830noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4224165703097587880.post-59764695832262012592007-08-18T18:40:00.000-07:002011-07-10T06:31:53.625-07:00El Chibolito sur des airs de musique... PERÚ<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvZS_8miuFTWm1wEtIprYAnV8-XAcpz7L2ZxBZYFff_erjchknACJhNt7ngk6je1lzndPk2tAMRdS_sUuwBvRKeb_Z7L1UgQwRXcWgT9iC-MWdpFeFgTwk2qP-Z6DBRba-VbV3jP_2PsU/s1600-h/Cajamarca+%2838%29.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5100582261450292562" style="margin: 0px 10px 10px 0px; float: left;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvZS_8miuFTWm1wEtIprYAnV8-XAcpz7L2ZxBZYFff_erjchknACJhNt7ngk6je1lzndPk2tAMRdS_sUuwBvRKeb_Z7L1UgQwRXcWgT9iC-MWdpFeFgTwk2qP-Z6DBRba-VbV3jP_2PsU/s200/Cajamarca+%2838%29.jpg" width="206" border="0" height="143" /></a><br /><div>En passant par hasard dans une rue de Cajamarca, nous sommes interpellés par le nom d'un bar : "Usha-Usha". Nous jetons un oeil et découvrons une <em>peña</em> (soirée musicale où des mus<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqTXMjLxGaYfsYr19i9VACRq2PKiPPupDUp1Vbo65OQy4_8SKE4kw_jz7Z5yW9dPCr86_Y8xhj9EDd-fTY2R50xO7b3MYdQCVkRIlnAsCu4BJ2MKjaQ7uxw7_4MGT3nyDHth4Y3-TBezY/s1600-h/Cajamarca+%2824%29.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5100582501968461154" style="margin: 0px 0px 10px 10px; float: right;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqTXMjLxGaYfsYr19i9VACRq2PKiPPupDUp1Vbo65OQy4_8SKE4kw_jz7Z5yW9dPCr86_Y8xhj9EDd-fTY2R50xO7b3MYdQCVkRIlnAsCu4BJ2MKjaQ7uxw7_4MGT3nyDHth4Y3-TBezY/s200/Cajamarca+%2824%29.jpg" border="0" /></a>iciens jouent à tour de rôle et de manière improvisée) où nous faisons la connaissance d'un groupe de <span style="color: rgb(255, 102, 0);">cinq jeunes garçons</span> (entre 13 et 18 ans), <span style="color: rgb(255, 102, 0);">musiciens talentueux</span> d'instruments traditionnels andins. Tous <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdKEpFGBipVAGPWcw93HwTAzaxY8rFNeeqTJyj8ZAmtwc9NQWhFgIQDj4-0UH5kPKKza5hXe0twly37y_qXvksh6cdqV4IfebdBd4zGarJh_JZgIV6b9g1rpW4ecAuqo3Fg-QukjQ_DF4/s1600-h/Cajamarca+%2827%29.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5100583511285775730" style="margin: 0px 10px 10px 0px; float: left;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdKEpFGBipVAGPWcw93HwTAzaxY8rFNeeqTJyj8ZAmtwc9NQWhFgIQDj4-0UH5kPKKza5hXe0twly37y_qXvksh6cdqV4IfebdBd4zGarJh_JZgIV6b9g1rpW4ecAuqo3Fg-QukjQ_DF4/s200/Cajamarca+%2827%29.jpg" border="0" /></a>jouent dans la rue pour gagner leur vie et deux d'entre eux vivent au <em><span style="color: rgb(255, 102, 0);">Chibolito</span></em> (maison d'accueil qui les accompagne au quotidien dans leur travail et leur propose différents ateliers pour les amener à exprimer leurs émotions (théâtre, musique, peinture, ...) Depuis quelques mois, les cinq jeunes ont été repérés et sont invités prochainement à participer à un concert, entourés d'autres grands musiciens de la ville.</div>Marie Closehttp://www.blogger.com/profile/01747587789780083830noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4224165703097587880.post-20646170601556061642007-08-16T18:42:00.000-07:002008-04-08T09:39:46.297-07:00L'art et la transformation sociale<span style="color: rgb(255, 102, 0);font-size:78%;" > La Ville Blanche au coucher du soleil</span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1Qj_q1lcZlWq1jItEBzWMIL-FxwjG3nVZokvdNpqVjj-aeJBYBsu7cSiMeIpMve8DVrK_6WIpQR-QpPQTaIAPkCVBhepy6OoMXj1waaxd8jPU4zdLBZBVDTCDIr-dxcuQ8B17CRhkjIc/s1600-h/Arequipa+%28241%29.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5100835303743503874" style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1Qj_q1lcZlWq1jItEBzWMIL-FxwjG3nVZokvdNpqVjj-aeJBYBsu7cSiMeIpMve8DVrK_6WIpQR-QpPQTaIAPkCVBhepy6OoMXj1waaxd8jPU4zdLBZBVDTCDIr-dxcuQ8B17CRhkjIc/s200/Arequipa+%28241%29.jpg" border="0" /></a>Après un court séjour dans la dénommée ville blanche d'<strong style="font-weight: normal; color: rgb(255, 0, 0);">Arequipa</strong><span style="font-weight: bold;">, </span>entièrement construite avec des pierres provenant d'éruptions des volcans qui l'entourent, nous nous rendons dans la capitale qu'est <strong style="font-weight: normal; color: rgb(255, 0, 0);">Lima</strong>. <img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5100835312333438482" style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixQccNUWATeDyykPzhvfuxBjnj2ekLVmW4kIuyO1-D32dfddPeIFYv-L2-7Ya53Lsj_T5aKqFrMXU02xh61ZVH54fIYO4yaG-rdPtvy1xTBvmlpjgXv9HlrEO8nxC9sipHYDTTml3vJA0/s200/Lima.jpg" border="0" /><span style="color: rgb(255, 102, 0);font-size:78%;" > Des restes Pré-Inca à San Isidro (quartier de Lima)</span><br /><br /><span style="color: rgb(255, 102, 0);">GENERARTE</span>, (en espagnol : régénère-toi, combiné du jeu de mot "crée en t'aidant de l'art"), est une jeune association qui promeut la participation des enfants d'un <span style="font-style: italic;">pueblo joven</span><em> </em>(bidonville) à des ateliers créatifs. Depuis 2004, ils sont invités à suivre des professionnels de la danse, de la <span style="color: rgb(255, 102, 0);">musique</span> et du <span style="color: rgb(255, 102, 0);">théâtre</span>. Ces activités les ont amené à créer plusieurs spectacles. Aujourd'hui certains d'entre eux vont en présenter un dans la grande salle culturelle : <em>el Centro cultural de la Universidad Católica de Lima</em>. Grâce à ce travail, <span style="color: rgb(255, 102, 0);">les enfants se découvrent des talents qui les aident à se structurer</span>. Ils développent la confiance en eux, ce qui ouvre la porte à la créativité et les amène à se sentir capable d'agir pour eux-mêmes et à se responsabiliser. Ils respectent aussi de petites règles de participation aux ateliers comme la ponctualité, la rigueur et la persévérance nécessaire à un tel travail. Vous trouverez prochainement un article complet sur le site d'Annoncer la Couleur: <span style=""><span lang="FR"><a href="http://www.annoncerlacouleur.be/">http://www.annoncerlacouleur.be/</a></span></span><br />Le site web de l'association : <a href="http://generarte-puckllay.blogspot.com/">http://generarte-puckllay.blogspot.com/</a><br /><br />Tout comme pour <span style="color: rgb(255, 102, 0);">GENE<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFecgYQEuZ4miuKSSaFIt_pcpt5wJBr3g2fSKSd-V03A_9TDBHhn9li6nFtTksfJWMlSJsx3jwTrGqvu_xEizczYjnYQN89t6INlM3BQabD96yAYcWKX5Zr-IZLHfD2JIIUQGSBBq0C-E/s1600-h/La+Tarumba+Lima+%288%29.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5100832902856785362" style="margin: 0px 10px 10px 0px; float: left;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFecgYQEuZ4miuKSSaFIt_pcpt5wJBr3g2fSKSd-V03A_9TDBHhn9li6nFtTksfJWMlSJsx3jwTrGqvu_xEizczYjnYQN89t6INlM3BQabD96yAYcWKX5Zr-IZLHfD2JIIUQGSBBq0C-E/s200/La+Tarumba+Lima+%288%29.jpg" border="0" /></a>RARTE</span>, nous avons rencontré la coordinatrice de <span style="color: rgb(255, 102, 0);">La Tarumba</span>. Ces deux associations font partie de la <span style="color: rgb(255, 102, 0); font-style: italic;">Red Latinoamericana del Arte para la Transformación Social</span>*. <span style="color: rgb(255, 102, 0);">La Tarumba</span> s'adresse à un public large: autant à des enfants et adolescents de familles aisés qu'à d'autres de milieux modestes. Son objectif est de créer, à travers les différentes disciplines du <span style="color: rgb(255, 102, 0);">cirque</span>, un centre où les jeunes découvrent leur propre corps et ses potentialités et où ils s'acceptent les uns les autres pour créer des <span style="color: rgb(255, 102, 0);">liens entr</span><span style="color: rgb(255, 102, 0);"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisa5D81kZqGLUU1gxg16MqefKZftjMajCdzcahOCEytgdeqYkjxILgZyV0_mpemgdFE0GznJMLzFHjxOFkZjAmF6kX-DZYhiyOtvN4BYpGNrLdBmuSOcJjZv8CKh6_rKt4TyR2mbx8Yuw/s1600-h/La+Tarumba+Lima+%2849%29.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5100833976598609394" style="margin: 0px 0px 10px 10px; float: right;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisa5D81kZqGLUU1gxg16MqefKZftjMajCdzcahOCEytgdeqYkjxILgZyV0_mpemgdFE0GznJMLzFHjxOFkZjAmF6kX-DZYhiyOtvN4BYpGNrLdBmuSOcJjZv8CKh6_rKt4TyR2mbx8Yuw/s200/La+Tarumba+Lima+%2849%29.jpg" border="0" /></a>e les différentes classes sociales</span>. Le cirque, en plus de leur donner des leçons de vie, leur fait prendre conscience de leur pouvoir d'action et de changement. Nous avons rencontré des jeunes qui, grâce au cirque, trouvent leur voie et une porte de sortie à leur situation précaire. Ils se sont découverts des talents extraordinaires comme jongleur, funambule, acrobate, ... Nous avons eu la chance d'assister à un de leur spectacle : c'était très impressionnant! Plus d'infos sur <a href="http://www.latarumba.com/">http://www.latarumba.com/</a><br /><br /><span style="color: rgb(255, 102, 0);">Tarea</span> est une association de publications éducatives qui, entre autres missions, acc<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi72K2T0VN-JuzaSC6UDlvEZHrLX3nprwDD003XIAOkmxSZnaS5NKJZs8DXcxaC5qR3EANdq5_-UxuVg1_wEonhSA6Oax1761qNOdXSIqlsyiZm57ziLbXPGnaDvT8NiYqIAw1x8yRmeBY/s1600-h/TAREA+Severo+Cuba+%284%29.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi72K2T0VN-JuzaSC6UDlvEZHrLX3nprwDD003XIAOkmxSZnaS5NKJZs8DXcxaC5qR3EANdq5_-UxuVg1_wEonhSA6Oax1761qNOdXSIqlsyiZm57ziLbXPGnaDvT8NiYqIAw1x8yRmeBY/s200/TAREA+Severo+Cuba+%284%29.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5108676943363391042" border="0" /></a>ompagne des jeunes de communautés d'Ayacucho à la création d'une <span style="color: rgb(255, 102, 0);">émission radio</span>. Les jeunes de cette ville s'organisent entre eux depuis plusieurs années pour réaliser des <span style="color: rgb(255, 102, 0);">changements concrets</span> au sein de leur société et de leur communauté. Tarea est une association spécialisée en éducation populaire qui fait partie de la <em>Red Educativa Regional </em>et du<em> Comité por el Desarrollo de la Educación Intercultural Bilingüe </em>(Réseau Educatif Régional et Comité pour le Développement de l'Education Interculturelle Bilingue)<em> </em>. Plus d'infos sur <a href="http://www.tarea.org.pe/">http://www.tarea.org.pe/</a><br /><br />Ces trois associations nous ont beaucoup marqué. Nous souhaitons garder contact et rêvons déjà de projets futurs de collaboration.<br /><br /><span style="font-size:78%;"><span style="font-size:100%;">*</span>Réseau d'associations latino-américaines qui utilisent l'art pour la transformation sociale. Cinq pays en font partie: Argentine, Bolivie, Pérou, Chili et Brésil. Elles promeuvent la créativité comme moteur de changements sociaux. En Argentine, nous avons participé à une journée de sensibilisation organisée par <span style="color: rgb(255, 102, 0);">Crear Vale La Pena</span>. Cette association emploie des moyens d'expression comme la danse et le théâtre. Elle forme également des futurs animateurs. Vous trouverez plus d'information de ce réseau sur : </span><span style="" lang="FR"><a href="http://www.artetransformador.blogspot.com/"><span style="font-size:78%;">http://www.artetransformador.blogspot.com</span></a><span style="font-size:85%;"><span style="font-size:78%;"> </span></span></span>Marie Closehttp://www.blogger.com/profile/01747587789780083830noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4224165703097587880.post-64624079049136193032007-08-16T16:54:00.000-07:002007-08-18T19:11:36.333-07:00Des projets à la recherche d'identité(s)<div>À Cuzco, nous avons été surpris par le nombre de projets socio-culturels qui accompagnent tous types de publics (enfants, jeunes, femmes, hommes). Ceux-ci abordent la réalité <em>cuzqueña</em> et péruvienne à travers différents outils et méthodes de travail, tout en cherchant à faire émerger une identité qui parfois peut-être plurielle dans ce contexte culturel aux milles facettes. Dans cette grande diversité nous en avons retenus trois.<br /><br /><span style="color:#ff6600;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0IFOeJwtMnFPCdnxz7j3p56hjQl3_LiLppdEJXFfr0f4fHROzvINQITRgy3S4CRC9_AKC_CuwNq9lb77zgSaPnQMrIJJ01uwLut1CKeBCSqM_NjaEEnCELo_tovunj5RWD1drI6wnbTQ/s1600-h/Cuzco+(57).JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5100226663927987506" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0IFOeJwtMnFPCdnxz7j3p56hjQl3_LiLppdEJXFfr0f4fHROzvINQITRgy3S4CRC9_AKC_CuwNq9lb77zgSaPnQMrIJJ01uwLut1CKeBCSqM_NjaEEnCELo_tovunj5RWD1drI6wnbTQ/s200/Cuzco+(57).JPG" border="0" /></a>Teo Chambi</span>, petit-fils du grand photographe péruvien Martin Chambi, désire mettre en avant l'oeuvre gigantesque de son grand-père (1891-1973). Celui-ci invitait des personnes dans son studio pour venir témoigner de la réalité de cette partie des Andes. Dans cet atelier, il accueillait des mendiants, des vendeurs de la rue, des paysans, des bourgeois, des travaileurs, etc. Martin Chambi attachait une grande importance au respect de personnes souvent dédaignées par la société. Il mettait en valeur leur image en leur rendant toute leur <span style="color:#ff6600;">dignité</span>. Aujourd'hui, Teo, lui aussi photographe, tente de rassembler les innombrables pélicules de Martin Chambi afin de créer un musée-espace culturel à Cuzco, accessible gratuitement aux professionnels et à tous les amateurs de son oeuvre. Pour pousuivre ce même objectif, il voudrait ensuite placer les photographies sur Internet. Nous avons été marqué par l'humilité de Téo, grand photographe lui aussi depuis 4 générations. En fin d'entretien, il nous a révélé qu'un projet était en cours pour travailler en collaboration avec Sebastiao Salgado.<br /><br /><span style="color:#ff6600;">Qosqo Maki</span> est une institution qui encadre des <span style="color:#ff6600;">enfants de la rue</span> de 7 à 18 ans. (<a href="http://www.qosqomaki.org/">http://www.qosqomaki.org/</a>) Ils travaillent comme cireurs de chaussures, vendeurs de cartes postales ou de caramels, assistants dans les bus, etc. En plus de veiller au respect des droits des enfants travailleurs, l'association leur sert de maison d'accueil pour passer les nuits et leur propose des ateliers créatifs tels que le théatre, la danse, des cours d'anglais. Qosqo Maki exige que les jeunes s'approprient un certain nombres de règles de vie afin de les amener à réfléchir au respect de l'Autre à travers le respect d'eux-mêmes. L'association les soutient également dans la <span style="color:#ff6600;">reconnaissance de leurs identités multiples</span>. La plupart sont d'origine quechua et renient leur culture en s'inventant un nom espagnol.<br /><br />Depuis peu, <span style="color:#ff6600;">l'Académie de langue quechua</span> a été reconnue officiellement au Pérou. La langue, elle, jouait déjà de cette reconnaissance depuis plus longtemps. Cette institution veille à la <span style="color:#ff6600;">promotion de la langue ainsi que de la culture quechua</span>. Les professeur-es sont très enthousiastes et partagent leur connaissance avec beaucoup de motivation. Aujourd'hui, la langue est apprise par des <em>Cuzqueños</em> qui désirent découvrir une partie de la culture qui leur échappe. Le Quechua est également enseigné dans différents pays d'Amérique Latine et d'Europe. Au-delà des frontières, cette langue chargée d'histoire n'a pas fini de nous étonner!</div>Marie Closehttp://www.blogger.com/profile/01747587789780083830noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4224165703097587880.post-28888100114704539142007-07-23T18:21:00.000-07:002011-07-10T06:32:56.190-07:00Entre Terre et Mer... BOLIVIALa Paz : cette <span style="font-style: italic;">Luminueuse </span>qui s'éte<img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5094959129698008178" style="margin: 0px 0px 10px 10px; float: right;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBLN4e1FxVQ5OMRnGy_GPjjszsh_n4pCwMnL9qofyPHEQhKvgL9ZR_oLKNYhFbiaTGz02HbLfDsVivGGSGDsMztsVAT2y9ZGi5qVnsBShhsRE4D9PJgePBa43XxN__pZ6Tt5fdI1kRI3w/s200/DSC_0008.JPG" border="0" />nd d'une montagne à l'autre à 4000m d'altitude...<br /><br /><div><div><div><div><div><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;">Bout d'histoires... Création du Lac Titicaca</span><br /><br /><em>El Dios In<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRdRPYPvqFv4W2BAbwTVGHVSmNpMyi1PGXJU2fYu5_FohTtaLcq5453HoPgPRhRnc7CWi2oEgJH9CmLEcQhAkGAU44Y9DW6jdKtzw0lhZhALsIfelgW4C44JfkiBkdCWh2H9pTaO72s-A/s1600-h/Isla+del+Sol+%284%29.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5094958386668665954" style="margin: 0px 10px 10px 0px; float: left;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRdRPYPvqFv4W2BAbwTVGHVSmNpMyi1PGXJU2fYu5_FohTtaLcq5453HoPgPRhRnc7CWi2oEgJH9CmLEcQhAkGAU44Y9DW6jdKtzw0lhZhALsIfelgW4C44JfkiBkdCWh2H9pTaO72s-A/s200/Isla+del+Sol+%284%29.JPG" border="0" /></a>ti</em> (Dieu Inca du Soleil) a pleuré la mort de son fils pendant des jours lorsque celui-ci s'est fait dévoré par un groupes de pumas. Le Lac Titicaca est né de ses larmes qui n'ont cessé et l'ont rendu gigantesque. Ce, jusqu'à ce que Manco Capac y Mama Ocllo, sa soeur-épouse, sont sorti de l'eau, un bâton d'or à la main, avec l'ordre du <em>Dios Inti </em>d'aller construire la ville des humains dans le premier endroit où le bâton d'or d'enfoncerait. C'est là précisément qu'ils construirent Cuzco qui, en quechua, signifie : "le nombril du monde".<br /><br />L'archéologue Eduardo Pareja, en parlant de cette merveille bleue dit : <em>"El lago es como un espejo donde se refleja la cosmovisión del mundo andino. Es la cima de su nacimiento" (Le Lac est comme un mirroir où se reflète la cosmovision du monde andin. C'est la cime de sa naissance), </em>d'après<em> La Razón</em> (La Paz, 16/07/07). Ce Centre spirituel et culturel des Andes, de par ses vestiges sur la Isla del Sol, confirme l'existence d'un centre cérémoniel inca. Aujourd'hui encore, certaines communautés indigènes réalisent des <em>pagos</em> (offrande aux Dieux) au Lac.<br /><br />L'Empire Inca, dénommé le Tawantinsoyo, s'est étendu très rapidemment en ravageant les civilisations antérieures, comme par exemple celles de Tiawanaku sur les bords du lac. Les Incas étaient un peuple guerrier, il s'est développé en s'appropriant les techniques et savoir-faire des autres cultures. Autre exemple, les Tiwanakotas, 1ère civilisation mésoaméricaine développée du Pérou au Chili, a révolutionné à jamais l'utilisation de la terre dans la région. En se basant sur leurs connaissances astronomiques, ils ont pu controler les cycles agricoles. Ils ont inventé l'utilisation de terrasses afin de cultiver leurs produits et créer ainsi un microclimat dans l'Altiplano. Encore aujourd'hui, la région du Lac maintient un microclimat et est favorable pour la culture du maïs, de la quinoa, de la pomme de terre...<span class="Apple-style-span" style="color:#FF0000;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: large;"><br /></span></span></div></div></div></div></div>Marie Closehttp://www.blogger.com/profile/01747587789780083830noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4224165703097587880.post-9221998306534684692007-07-20T08:39:00.000-07:002011-07-10T05:59:02.479-07:00Bolivia, terre d'extrêmes...<span style="color: rgb(255, 102, 0);font-size:85%;"><em><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgH-_9M0PLw4A801L9Br2CJ2zq1bgh2o3S7iBNcxyGRyeTtVByzQpmJAwNzuO0OkMxeb4hOuQIPBJd-g8kl7FSzRWJEvDjdreon0-EXYvzdHxN3l_CtQH1FXqloe5G7WpSO4M0Datu4RUw/s1600-h/08.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5089451160678356194" style="" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgH-_9M0PLw4A801L9Br2CJ2zq1bgh2o3S7iBNcxyGRyeTtVByzQpmJAwNzuO0OkMxeb4hOuQIPBJd-g8kl7FSzRWJEvDjdreon0-EXYvzdHxN3l_CtQH1FXqloe5G7WpSO4M0Datu4RUw/s200/08.JPG" border="0" /></a></em></span><br /><em><span style="color: rgb(255, 102, 0);font-size:85%;">Du haut du clocher, vue sur Potosí. A 4020 mètres d'altitude, le "soroche" résonne dans la tête...</span></em><div><span class="Apple-style-span"><span class="Apple-style-span" style="font-size: 14px;"><i><br /></i></span></span>La Paz, capitale en creux, entourée de montagnes où les maisons se sont installées jusque sur les hauteurs, grimpant à 4000 mètres, pour créer une deuxième ville très pauvre, constituée essentiellement de migrants ruraux, El Alto.<br /><p align="left">Ici c'est Chantale, une belge qui vit en Bolivie depuis 25 ans, qui nous ouvre les portes de sa maison habitée par 7 jeunes et elles. Nous nous sentons très vite chez nous et partageons plusieurs discussions autour d'un bon repas avec l'un on l'autre membre de cette sympathique communauté.<br /><br />Nous montons à El Alto où nous rencontrons "<span style="font-weight: bold;">Levantate mujer</span>", une association qui se destine, entre autres, à soutenir des femmes victimes de violences conjugales. Nous passons une journée entière avec animatrices, psychologues et avocates en échangeant des techniques d'animations dont elles pourront se servir lors d'ateliers avec leur public </p><p align="left"><br />Le lendemain, je rencontre Abraham, animateur d'une émission de hip-hop pour la radio du <b>Centre Culturel Wayna Tambo</b>. Ce chanteur hip-hop écrit sur les minorités ethniques du pays, sur leurs droits et les migrations courantes à la recherche d'illusion... Petit, Abraham est parti vivre au Brésil avec sa maman... De retour au pays, il chante l'espoir de changements de comportements qui valorisent son pays, ses langues, ses cultures... Cet échange me ravit, séjour riche d'expériences sur les cimes d'une ville à priori peu réjouissante.<br /><br /></p><p align="left">Enfin, <b>Freddy et Andrea, comédiens et animateurs d'ateliers de théâtre</b>, dans lequels participent des jeunes de différents milieux sociaux, de différentes régions (certaines régions riches de Bolivie veulent s'indépendantiser du reste du pays). Par groupe de jeunes, ils travaillent avec un comédien sur un thème de leur choix durant toute l'année, pour se rencontrer ensuite et présenter leur pièce aux autres jeunes. Ils partagent ainsi leurs visions, leur manière de vivre dans un pays tr`s divisé économiauement surtout, mais aussi socialement, culturellement...</p></div>chiarahttp://www.blogger.com/profile/17580714221109683448noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4224165703097587880.post-26069916766457726552007-07-12T17:00:00.000-07:002011-07-10T06:03:37.939-07:00¿Por qué el proyecto "Seguir la Estrella del Sur..."?Guayasamín, Frida Kahlo, Víctor Jara, Violeta Parra, etc. nos han dejado testimonios de dolor frente a la injusticia, a la guerra, al sometimiento del hombre por el hombre, a la destrucción, a la soledad, a la barbarie. Nos han dejado pues gritos de impotencia. Desde el principio de los tiempos el hombre no ha cesado en buscar medios para comprender el por qué de la destrucción de sus semejantes y nunca se ha llegado a un conocimiento tan amplio de nuestro mundo como en la actualidad. El hombre ha descubierto los secretos más íntimos de la naturaleza y ha comprendido cuáles son los elementos irracionales que lo empujan a actuar de manera animal. Sin embargo, parece que lo esencial se le escapa de las manos.<br /><br />Entonces ¿Qué hacer con todos esos gritos de espanto que han sido declinados bajo los más variados prismas del arte? o tal vez ¿Qué deberíamos hacer con el arte? El hombre se ha quedado pasmado ante todos los horrores manifestados por muchos artistas al poner de manifiesto de manera tan elocuente su propio egoísmo.<br /><br />Con este proyecto nosotros no queremos quedarnos boquiabiertos frente al horror, sino que vamos al otro lado del Parnaso donde la inspiración se ha puesto al servicio de la calle, de aquellos que quieren torcerle el cuello al egoísmo y de quienes con humildad y creatividad toman la iniciativa de construir un mundo coherente, es decir humano.<br /><br />A través de nuestro viaje vamos recogiendo testimonios de artistas, formadores, de estudiantes, de ciudadanos de a pie, de políticos, que incentivan a la sociedad a actuar activamente valiéndose del arte como medio de expresión pero también de cohesión. El arte se convierte, por un lado en medio para expresar sus problemas e inquietudes, así como para comprender mejor a la sociedad y comprenderse a sí mismo. Por otro lado, las asociaciones que promueven las manifestaciones artísticas permiten que los ciudadanos se reúnan en torno a un tema común reconociéndose y complementándose con otros para poder así tejer lazos de fraternidad y solidaridad. Estos procesos permiten que el hombre sea consciente de la necesidad de su participación activa en su sociedad y elemento de cambio dentro de ésta.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4224165703097587880.post-23069961234207672672007-07-10T14:02:00.000-07:002011-07-10T06:35:15.333-07:00<span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: rgb(255, 102, 0);">Dansez, dansez... ARGENTINA</span><br /><br /></span></span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLxSs5xZcxC9Jd7lEyZJIudpCUjx4_xKGDLW5mtxfSJeFZwKv1VUnVOJAdODqfxe18iMoMbbmZ5Si5-0SFMMRUarJodJLoGoCYknzJAQlPfAYV_OEQQ5AUuzoYuiy1uIWf8QtUbTld1Ac/s1600-h/IMG_1963.JPG" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><span class="Apple-style-span" style="color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-decorations-in-effect: none; "></span></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLxSs5xZcxC9Jd7lEyZJIudpCUjx4_xKGDLW5mtxfSJeFZwKv1VUnVOJAdODqfxe18iMoMbbmZ5Si5-0SFMMRUarJodJLoGoCYknzJAQlPfAYV_OEQQ5AUuzoYuiy1uIWf8QtUbTld1Ac/s1600-h/IMG_1963.JPG" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"> « Palermo », quartier de Buenos Aires de bars branchés qui en</a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLxSs5xZcxC9Jd7lEyZJIudpCUjx4_xKGDLW5mtxfSJeFZwKv1VUnVOJAdODqfxe18iMoMbbmZ5Si5-0SFMMRUarJodJLoGoCYknzJAQlPfAYV_OEQQ5AUuzoYuiy1uIWf8QtUbTld1Ac/s1600-h/IMG_1963.JPG" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"> côtoient d’autres plus colorés. Cet ancien barrio populaire était devenu le refuge d’artistes et s’est embourgeoisé quelque peu ces dernières années.</a><div><div><a href="javascript:void(0)">Publier le message</a></div><div>Samedi, sur la piste de pas improvisés, rencontre avec celui qui deviendra notre prof de tango : Marcelo. Cet homme extraordinaire revient chaque semaine à la même heure pour partager sa passion et faire danser les coeurs dans le petit kiosque du parc dans le quartier de Belgrano.</div></div>Marie Closehttp://www.blogger.com/profile/01747587789780083830noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4224165703097587880.post-78600976950013057372007-07-07T14:13:00.000-07:002008-04-09T08:46:29.533-07:00Un hommage particulier à Frida KhaloAprès une journée passée à flâner dans le centre de Córdoba, deuxième ville du pays après Buenos Aires, nous sommes entrés dans le "Cabildo" pour voir une exposition sur Frida Khalo, intitulée "<span style="font-style: italic;">Desde mi cama</span>". Arrivés dans l'expo, un lit trône au milieu de la pièce, et des dizaines de mails sont accrochés aux murs. Notre première réaction, "<span style="font-style: italic;">c'est tout?</span>" mettra un peu de temps à se transformer. Nous commençons par lire les mails, des commentaires d'anonymes envoyés du Mexique, du Japon, et d'Argentine bien sûr ... Les mails sont intercalés par des citations en encre rouge de l'artiste mexicaine.<br /><br />Surviennent alors à l'improviste un homme et une femme, qui se présentent à nous comme les organisateurs de l'expo et nous convient à leur poser toutes les questions qui nous passent par la tête. Ce que nous faisons sans tarder, et plus la discussion avance, plus le projet que Karina, Alejandra et Rubén ont monté nous semble intéressant.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEK_4jez6CWRjAcEWfrcolB7uSwdYGyFlhPRW8Gd6DAnFTlK2aSj9HV8cy0g7iPcqWdVIKovtPymJL_IEd13wBjSo4n1gHh_qbPW_ZGMbu-UspcT64Nc7DJoMxDcT-ukW405VP41Pt18I/s1600-h/IMG_2092.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5086449056813905906" style="margin: 0px 10px 10px 0px; float: left;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEK_4jez6CWRjAcEWfrcolB7uSwdYGyFlhPRW8Gd6DAnFTlK2aSj9HV8cy0g7iPcqWdVIKovtPymJL_IEd13wBjSo4n1gHh_qbPW_ZGMbu-UspcT64Nc7DJoMxDcT-ukW405VP41Pt18I/s320/IMG_2092.JPG" border="0" /></a>Tellement intéressant que nous leur donnons rendez-vous quelques heures plus tard, le temps d'aller chercher mini-disc et micro pour enregistrer une interview. A 20h15, ils sont trois à nous recevoir, toujours au Cabildo, centre chargé d'Histoire(s). Karina nous explique qu'ils n'ont pas choisi ce lieu par hasard, et ce pour différentes raisons. Il est situé en plein milieu de la place San Martin, "La" place de Cordoba, très populaire, accessible facilement pour ceux qui ne se déplaceraient pas loin pour visiter une exposition artistique. C'est d'ailleurs ce que nos trois compagnons recherchent avec cette hommage au 100ème anniversaire de la naissance de Frida et à l'art tout simplement. Ils espèrent ainsi étendre leur passion aux gens qui ne font pas déjà partie du milieu artistique et ce dès le plus jeune âge.<span style="font-style: italic;"> "Pour que prendre le temps de visiter une expo ou un musée devienne plus commun."</span><br /><br />Pour démarrer leur projet, ils ont envoyé un mail commun à toutes leurs connaissances leur posant une question simple :"<span style="font-style: italic;">Que vous évoque Frida Khalo?</span>" sans trop savoir qui allait mordre à l'hameçon. Ils reçoivent alors des centaines de mails où chacun envoie ses impressions, le peu ou plus qu'il sait et qu'il a envie de partager sur cette femme passionnée, qui a passé une grande partie de sa vie au lit, en raison de ses problèmes physiques. Commence alors la mise sur pied de l'expo qui se veut itinérante et qui, sans ces nombreux mails ne pourrait exister. En effet, l'objectif est de la faire tourner dans différents endroits, différents pays, s'alimentant au fil du temps par de nouveaux mails du monde entier. Le lit en bois, réalisé par Ale et Karina, artiste plasticienne et sculptrice voyagera avec les mails, si c'est possible. Sinon, elles verront bien!<br /><br />L'histoire plus profonde que renferme les murs du Cabildo est pleine de ressentis et reste difficile à aborder pour certains. C'est ici que beaucoup de gens ont été séquestrés pendant la dictature, torturés et tués. Autant dire que la population qui a vécu pendant cette période a encore du mal à franchir le pas de cet édifice, devenu aujourd'hui un centre culturel. Mais, selon Karina, la volonté de l'Etat de "<span style="font-style: italic;">culturiser</span>" ces lieux maudits provient d'une démarche positive, sans pour autant effacer le passé, au contraire.<br /><br />Leur exposition se veut elle aussi porteuse d'un élan de positivisme, comparant la destinée difficile de Frida à celle de l'Argentine, souvent prise dans des tourbillons d'épreuves imprévues, et qui réussit, malgré tout, à s'en sortir grâce à son esprit d'adaptation et de débrouillardise.<br /><br />Si vous voulez faire partie de l'expo en envoyant vos commentaires sur ce que vous connaissez de Frida Khalo, et que votre mail voyage avec elle, voici l'adresse: <a href="mailto:dadoalgato@yahoo.es">dadoalgato@yahoo.es</a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5NlWOqrdOyGjObDYcF3jYPLD1pxG0P1vXTF8brTzeF5XCtJz9pWpb8j3BZyfPe60iX4ZDXHXm-jjgwnY42qjQjcTJ5wPpPRLRphgb5JEP9wA-OMPEyrpt4ucnQ3GP9hkwl_c0vx0I42c/s1600-h/IMG_2090.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5086449052518938594" style="margin: 0px 10px 10px 0px; float: left; width: 178px; height: 124px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5NlWOqrdOyGjObDYcF3jYPLD1pxG0P1vXTF8brTzeF5XCtJz9pWpb8j3BZyfPe60iX4ZDXHXm-jjgwnY42qjQjcTJ5wPpPRLRphgb5JEP9wA-OMPEyrpt4ucnQ3GP9hkwl_c0vx0I42c/s320/IMG_2090.JPG" width="211" border="0" height="232" /></a>chiarahttp://www.blogger.com/profile/17580714221109683448noreply@blogger.com15tag:blogger.com,1999:blog-4224165703097587880.post-46135568972836000002007-07-03T09:31:00.000-07:002008-04-09T08:49:55.103-07:00Petits portraits des Porteños<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTVoht684J6P6B2vc32jOo135Gt-NWndQqM64zS-7V3K-F5MQkQ5FW-NAwFtnkhnRLteDU-OH5UOSqp8k2RBjD2oHkdfypQReSoBFVfkuGGNsqL3oQQDS2qTU5fBwJiCdhCZ8yeZYpMlo/s1600-h/la+Boca..jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5083029088339818754" style="margin: 0px 10px 10px 0px; float: left;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTVoht684J6P6B2vc32jOo135Gt-NWndQqM64zS-7V3K-F5MQkQ5FW-NAwFtnkhnRLteDU-OH5UOSqp8k2RBjD2oHkdfypQReSoBFVfkuGGNsqL3oQQDS2qTU5fBwJiCdhCZ8yeZYpMlo/s200/la+Boca..jpg" border="0" /></a>Les Porteños sont les habitants de Buenos Aires. Une de leur grande caractéristique est leur métissage. Ils sont en effet fils d’indigènes et de criollos (colons nés en Argentine), mais aussi enfants de l’immigration italienne, espagnole, française, allemande, européenne de l’Est depuis les années après indépendance (25 mai 1810). À cette époque, l’Argentine ouvrait grands les bras aux personnes qui voulaient tenter leur chance ailleurs car elle avait besoin de main d’oeuvre pour reconstruire le pays. Dans les années post-guerre mondiale, l’immigration provenant de ces pays européens mais aussi de pays arabes et asiatiques, a renforcé le mélange de populations. Aujourd’hui, ces métissages se retrouvent dans les gestes italianisant qui accompagnent la parole, ils se goûtent dans les mets délicats du parmiggiano et des pâtisseries espagnoles, ils s’écoutent dans le castellano aux teintes d’accent italien, … Bref, les moindres petites traditions sont des preuves de ce fameux métissage qui dit que chaque Porteño a un grand-père espagnol et une grand-mère italienne, tout en gardant tout de même 64% de sang indigène!<br /><div><br /><br /><strong><span style="font-size:130%;">Les Porteños. Ce qu’ils disent d’eux mêmes…</span></strong><br /><br />Les Argentins ont hérité de la solidarité du Gaucho (paysan argentin du 18 et 19ème siècle, qui parcourait la Pampa à cheval pour garder les troupeaux de vaches). Celui-ci leur a également transmis le goût du maté (boisson chaude délicieuse qui se passe de personne en personne et donne de l’énergie). Le maté se boit partout : dans l’auto, les réunions, les promenades… Il est devenu une institution et on pourrait presque le considérer comme le prolongement du bras des Argentins!<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyG_pfra3fpCIFCwkdDVP31MyM6EIUOeVMkNWwGpBVExTR_2yPP_XLnGELvk8tBCgwTaEkfp1YeF7kmNCNskXzMxLwgLf_bbMMHojbyrCMQ3lkkbvIEELKg4m-EF0m0ai6v6OhkoD_t7s/s1600-h/DSC_0294.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5085693432647186786" style="cursor: pointer;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyG_pfra3fpCIFCwkdDVP31MyM6EIUOeVMkNWwGpBVExTR_2yPP_XLnGELvk8tBCgwTaEkfp1YeF7kmNCNskXzMxLwgLf_bbMMHojbyrCMQ3lkkbvIEELKg4m-EF0m0ai6v6OhkoD_t7s/s200/DSC_0294.JPG" border="0" /></a><br /><br />Les Porteños sont très ouverts. Curieux de découvrir de nouvelles personnes, ils sont très affectueux et font apparaître un large sourire en vous embrassant chaleureusement. Toutes les excuses sont bonnes pour vous faire la bise (bonjour, au revoir, à tout à l’heure…)! Travailleurs, ils sont aussi d’habiles improvisateurs. Le chaos ambiant les a éduqué à retomber sur leurs pattes dans n’importe quelle situation. Le contexte politique a fait des Porteños un peuple courageux qui a pris l’habitude de revendiquer ses droits. Cela est d’ailleurs devenu un élément d’auto-dérision : j’entendais l’autre jour dans des toilettes publiques, des femmes qui voulaient sortir dans la rue (avec les casseroles pour manifester) parce que le lieu n’était pas propre à leur goût!<br /><br />Lindo Buenos Aires est en période d’hiver. Le soleil se lève à 8h et se couche à 18h. Du haut du 21ème étage, le ciel rougit, les faroles publiques s’allument et la vie nocturne démarre au quart de tour pour que ses habitants continuent à danser le tango jusqu’au bout de la nuit.<br /><br />Pardon à mes ami-es argentin-es et aux amants du pays, ce petit portrait doit vous sembler bien caricatural. Ne vous méprenez pas, il s’agit de l’impression de una <em>muchacha</em> arrivée sur cette terre depuis una <em>semanita</em>.</div>Marie Closehttp://www.blogger.com/profile/01747587789780083830noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4224165703097587880.post-72166649115145944432007-07-03T09:23:00.000-07:002008-04-09T08:58:03.624-07:00Le tango<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGYZK4_pUqHhJBI6s1B_ooNGPHPCxxrOtvwoInQA83kqXx8QoNpfczrPaYCoB0WGINWjTDgujIfeVmmNVpUI4HCAFbgkfAF5QjG09f43I1bx37XqAHDa24J5N0fmzOhceqHryi4xKu-S4/s1600-h/tango.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5083028237936294130" style="margin: 0px 0px 10px 10px; float: right;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGYZK4_pUqHhJBI6s1B_ooNGPHPCxxrOtvwoInQA83kqXx8QoNpfczrPaYCoB0WGINWjTDgujIfeVmmNVpUI4HCAFbgkfAF5QjG09f43I1bx37XqAHDa24J5N0fmzOhceqHryi4xKu-S4/s200/tango.jpg" border="0" /></a> <em>« Le tango est une pensée triste qui se danse »</em> (Discépolo : <em>"el tango es un pensamiento triste que se baila")</em>. À la base très populaire, le tango se dansait entre jeunes filles à la maison ou entre jeunes hommes au coin d’une rue illuminée par la farolle. Perçue comme une danse de mauvais genre, les jeunes filles se cachaient de leur mère pour apprendre quelques pas. À partir de 1880, la musique accompagne la danse tout en s’inspirant de l’accordéon d’Europe de l’Est (devenu le fameux bandonéon), du violoncelle italien, et de paroles d’amour qui embrasaient les cœurs à la moindre étincelle. Lorsque les jeunes filles sortaient retrouver les jeunes hommes au coin de la rue d’une nuit humide et chaude, la danse se transformait en séduction mystérieuse. Dans les années qui suivirent, le tango conquis tous les cœurs pour ensuite perdre petit à petit de son succès au fil des différentes dictatures et ce, jusqu’au début des années '90. C’est seulement à cette époque que la pratique du tango repris de la vigueur. Aujourd’hui, en plus d’être une attraction touristique, le tango reste une expression sociale qui permet de tisser des liens.<br /><br /><br /><strong><span style="color: rgb(255, 255, 102);font-size:130%;" >El barrio de la Boca</span></strong><br /><strong><span style="font-size:130%;"></span></strong><br />Le quartier de la Boca est un des quartiers les plus populaires. Habité par des immigrés italiens dans les années 50, il possède encore des traces de cette période à travers par exemple les Cantinas (restaurants italiens très bon marché). Le quartier explose de couleurs, chaque mur, balustrade, fenêtre… est peint de couleurs différentes, ce qui donne au quartier beaucoup de luminosité. On ne peut pas parler du quartier sans parler de l’équipe de foot qui a donné son nom au quartier. La Boca, grand champion au niveau international, a gagné maintes fois la Copa Libertadores (Championnat de foot du continent américain des Ligues nationales) . Aujourd’hui le quartier est devenu très touristique, on y vend des statuettes du Che, des aimants de Mafalda, des peintures de Buenos Aires et on peut même poser avec un <em>tanguero</em> pour une photo pas chère, pas chère!Marie Closehttp://www.blogger.com/profile/01747587789780083830noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4224165703097587880.post-33010032826471114682007-07-01T09:36:00.000-07:002008-04-09T09:03:34.490-07:00Dictature 1976-1983<div>La dernière dictature fut la plus dure, la plus violente et inhumaine qui laissa le pays dans un état de traumatisme. Ces années de répression sont aujourd’hui bien connues au niveau international. On réprimait, torturait, liquidait toute personne qui proposait des idées innovantes ou qui se démarquait tout simplement de la dictature. Les intellectuel-les et les artistes furent bien sûr les premièr-es touché-es. Dans certains cafés, on parlait de la dictature et surtout de ce qui se passait dans les centres de rétention (tortures, viols, crimes…). Dans ces bars, les gens avaient pris l’habitude de tendre l’oreille pour écouter le numéro de téléphone que les personnes, kidnappées par la police, criaient afin que l’on prévienne leur famille. Dans les écoles, les professeurs n’enseignaient pas ce qu’ils désiraient. Ils devaient signer un accord de non-utilisation d’oeuvres littéraires allant à l’encontre de la dictature. Mais le peuple s’organisait pour faire de la résistance. Certains professeurs invitaient les élèves à venir prendre le maté à la maison afin de leur transmettre les opinions de la gauche intellectuelle. En public, les gens n’avaient pas le droit de parler mais ils s’arrangeaient toujours pour se faire entendre. C’est de cette époque que nous est resté le “oooooo” (chanté aujourd’hui dans les stades de foot) pour faire opposition au pouvoir sans utiliser les mots. Ils étaient des milliers, le briquet allumé, à chanter ce “oooo” en chœur. Ces actes de résistance très puissant ont marqué le pays. Aujourd’hui, le 24 juin 2007, les citoyens sont invités à aller voter à Buenos Aires. Ils ne rateront pas cette occasion pour exprimer leur choix. Depuis 1983, les Argentins sont conscients de la lutte par laquelle ils ont dû passer pour faire vivre la démocratie.<br /><br /><br /><strong><span style="font-size:130%;">La Plaza de Mayo<br /></span></strong></div><p align="left">Las Abuelas de la plaza de Mayo, aussi appelées les Folles de la Place de Mai, sont ces femmes qui se sont battu<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhO-YDgX4YoXK7KYMuCtuMQZotK6CfwsXE-D_JniDvX_iuqIxrAgFylqWc_tgrseOFBRsTa5dTay707w6UFs9qdDUppU4c7lVYShxXZ8H_PzLJ6Jod4zP8IuotYtO6di2omV2J0rRJNagw/s1600-h/05.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5096444101755698402" style="margin: 0px 10px 10px 0px; float: left; width: 197px; height: 145px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhO-YDgX4YoXK7KYMuCtuMQZotK6CfwsXE-D_JniDvX_iuqIxrAgFylqWc_tgrseOFBRsTa5dTay707w6UFs9qdDUppU4c7lVYShxXZ8H_PzLJ6Jod4zP8IuotYtO6di2omV2J0rRJNagw/s200/05.JPG" width="160" border="0" height="105" /></a>es pour retrouver leurs fils/filles kidnappées pendant la dictature. De nombreux enfants étaient alors portés disparus et sont morts de violence ou jetés vivant dans l'Océan. Grâce à l’acharnement de ces mères (recherche des enfants par analyse sanguine), on a retrouvé certains enfants nés dans les centres de rétention, dans des familles argentines riches où il/elle avait été adopté-e. Pour se reconnaître entre elles, ces femmes se rendaient à la Plaza de Mayo, un foulard blanc sur la tête. Aujourd’hui, 31 ans après, les mères qu’on appelle à présent les Grands-mères des enfants disparus, se réunissent encore tous les jeudis sur la Plaza de Mayo à 15h.</p><div> </div><div><em><span style="color: rgb(255, 102, 0);font-size:85%;" ><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWtmuZ3oKS78GWtemRNBYtKUidaYSIHn4NBYi_qeC6OfDpwHplYrWoZ91IkzXyWN7p9JJeEiDOdIf24yoVxRc0uNhVF7ckWpANp6INEw7GzHZZCiTmbpPDIO95LXmQ2IwlxkpRQ9LLluM/s1600-h/Buenos+Aires+%28152%29.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5096444110345633010" style="margin: 0px 10px 10px 0px; float: left;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWtmuZ3oKS78GWtemRNBYtKUidaYSIHn4NBYi_qeC6OfDpwHplYrWoZ91IkzXyWN7p9JJeEiDOdIf24yoVxRc0uNhVF7ckWpANp6INEw7GzHZZCiTmbpPDIO95LXmQ2IwlxkpRQ9LLluM/s200/Buenos+Aires+%28152%29.JPG" width="110" border="0" height="176" /></a></span></em></div><div><em><span style="color: rgb(255, 102, 0);font-size:85%;" ></span></em> </div><div><em><span style="color: rgb(255, 102, 0);font-size:85%;" ></span></em> </div><div><em><span style="color: rgb(255, 102, 0);font-size:85%;" ></span></em> </div><div><em><span style="color: rgb(255, 102, 0);font-size:85%;" >Entretien avec une des Mères de la Plaza de Mayo</span></em></div>Marie Closehttp://www.blogger.com/profile/01747587789780083830noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4224165703097587880.post-85268069735154612482007-06-29T15:18:00.000-07:002011-07-10T06:22:59.649-07:00Buenos Aires, première étapeLa capitale argentine est dessinée en carré par des avenues énormes, infinies où grouillent chaque jour plus de 6 millions de personnes. Pourtant, les bonarenses (habitants de la capitale) nous transmettent une ambiance chaleureuse et conviviale qui permet de ne pas se sentir tout petit au milieu d'édifices monumentaux.<br />Depuis notre arrivée, les rencontres se succèdent et nous plongent dans des univers aussi variés que ceux qui nous les ont fait vivre, le temps de partager un maté et de pénétrer un peu d'autres réalités.<div><br /></div><div>Moment partagé avec <b>Elena Santa Cruz, marionnettiste</b>. Elle travaille avec des enfants de la rue et des enfants à l'hopital qui sont en phase terminale de leur vie. Elle crée les marionnettes en fonction des enfants pour qu'ils se sentent protagonistes de ses spectacles et que, la lumière soit sur eux. Les dialogues qui surgissent entre l'enfant et la marionnette permettent de parler des peurs, de la mort, mais aussi de l'espoir, des rêves, de l'amour...<br /><br />C'est le cas de deux <b>mamans de la Plaza de Mayo</b>, qui depuis 30 ans se rendent chaque jeudi sur la place qu'elles ont désormais rendue célèbre dans le monde entier. Autour d'un verre au café Victoria qui se trouve sur la place, elles nous racontent avec ferveur ce qui les rassemble encore aujourd'hui. Pour se faire entendre, elles ont choisi de témoigner à tous ceux qui tendent l'oreille l'histoire de leurs enfants, disparus, pour lesquels elles continuent à perpétuer la mémoire du passé, pour que leur perte ne plonge pas dans l'oubli.<br /><br /><br />Deux autres nous ont également ouvert les portes de leur combat: les jumelles <b>Juana et Cristina de l'association Sosteniendo Juntos. </b>Ces artistes peintres ont choisi de mettre leurs couleurs au service de ceux qui accèdent difficilement à l'art en tant que phénomène émancipateur. Depuis vingt ans, elles parcourent le pays et s'unissent aux gens locaux pour tenter de redonner une touche colorée aux façades oubliées des gares, écoles, cimetières...et surtout de transmettre le plaisir de se laisser aller à la créativité. Nous avons participé à un atelier qu'elles donnent chaque mercredi dans un quartier de la périphérie de Buenos Aires. En deux heures, les participa<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjt3t92eNtCDxwS3IsjGGH1f9p0b1GA62udxkmqFaX02OsR20DFFtlTW4ZL4XSY6b1uhG9kQyggW3kTWRAxXmq90dL48w-32Lnq2zh3M3J-ftFp8Qc8Qr8qE9Y5YaobLmgET_9oMWAOpgo/s1600-h/murales_sost_juntos6.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5081631878271085074" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjt3t92eNtCDxwS3IsjGGH1f9p0b1GA62udxkmqFaX02OsR20DFFtlTW4ZL4XSY6b1uhG9kQyggW3kTWRAxXmq90dL48w-32Lnq2zh3M3J-ftFp8Qc8Qr8qE9Y5YaobLmgET_9oMWAOpgo/s320/murales_sost_juntos6.jpg" border="0" /></a>ntes avaient déjà couvert de dessins la façade d'un petit couvent du quartier.<br /></div>chiarahttp://www.blogger.com/profile/17580714221109683448noreply@blogger.com0